Christiane Taubira a annoncé ce mercredi qu’elle mettait fin à sa campagne présidentielle, en reconnaissant qu’elle n’aurait pas les 500 parrainages nécessaires pour y participer.
«Il est évident que nous ne réussirons pas à avoir les parrainages», a ainsi déclaré l’ancienne garde des Sceaux de François Hollande lors d’une prise de parole diffusée sur ses réseaux sociaux.
En effet, à deux jours de la date limite, vendredi, Christiane Taubira ne dispose que de 181 signatures, selon les derniers chiffres dévoilés hier par le Conseil constitutionnel.
La stratégie basée sur les appels aux dons et l’annulation de ses déplacements s’est avérée non concluante.
Une union manquée
Après avoir remporté la primaire populaire, Christiane Taubira a tenté de rallier la gauche, ne souhaitant pas être «une candidate de plus» sur l’échiquier politique.
Déclaration | Christiane Taubira https://t.co/xESZTdazmo
— Christiane Taubira (@ChTaubira) March 2, 2022
En vain, pour l’ancienne ministre de François Hollande malgré plusieurs sollicitations et des discussions notamment avec l’écologiste Yannick Jadot.
Une critique des partis
Lors de son intervention, Christiane Taubira a fustigé les partis «qui n’en finissent pas d’agoniser», «boudés par leurs militants», «délaissés par leur électorat» et qui «n’ont plus que leur capacité de nuisance».
Son entourage accuse notamment Anne Hidalgo et le Parti socialiste d'avoir «fait pression» pour l'empêcher d'obtenir ses signatures, ce qu'a démenti le Parti socialiste.
Depuis l’annonce de sa candidature le 15 janvier dernier, elle n’a jamais réussi à décoller dans les sondages. Selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, elle était créditée de 2% d’intentions de vote en cas de participation à un éventuel premier tour.