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Anne Hidalgo à la recherche d’un second souffle dans les Antilles

Anne Hidalgo n'a jamais dépassé les 5% d'intentions de vote. [JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Anne Hidalgo se rend dans les Antilles ce vendredi, pour une visite de quatre jours. Un premier déplacement dans les Outre-mer pour la candidate socialiste à la présidentielle, qui espère donner un coup d'accélérateur à sa campagne.

La maire de Paris, forte de ses 790 parrainages - ce qui en fait la troisième candidate officiellement inscrite avec Emmanuel Macron et Valérie Pécresse, et la seule à gauche -, est attendue aujourd'hui en Guadeloupe, où elle restera trois jours avant de rejoindre l'île voisine de la Martinique.

En Guadeloupe, où elle doit notamment tenir un meeting samedi à Basse-Terre, Anne Hidalgo pourra compter sur le soutien du sénateur PS Victorin Lurel, ancien maire de Vieux-Habitants, ancien député de Guadeloupe, ancien président de la région, et surtout ancien ministre des Outre-mer, entre 2012 et 2014, sous François Hollande. Un exemple parmi d'autres de l'ancrage local important du PS, sur lequel elle souhaite se reposer.

A ses côtés, la candidate espère en effet lancer une bonne fois pour toutes sa campagne, qui n'a jamais décollé : depuis les premiers sondages d'intentions de vote, elle n'a jamais dépassé les 5%, et se situe plus souvent aux alentours de 2%.

Insister sur ses thèmes de prédilection

Mais elle continue d'y croire, persuadée que la tempête (causée notamment par la Primaire populaire, remportée par Christiane Taubira et à laquelle elle a fini cinquième) est derrière elle, et que les thématiques qui lui sont chères, comme le pouvoir d'achat, la justice sociale ou les services publics, vont finir par infuser au sein des électeurs.

Ces thématiques, elle compte d'ailleurs les aborder lors de ce déplacement aux Antilles. Dans son programme, dès la 8e proposition sur 70, elle aborde en effet les problématiques des Outre-mer, assurant vouloir s'attaquer «aux problèmes concrets de la vie des habitants ultramarins : les défaillances des services publics (éducation, santé, sécurité) et l’investissement dans les infrastructures (eau, énergies renouvelables, routes)».

Elle explique également son ambition de lutter «contre la vie chère», à travers notamment «une réduction de l’octroi de mer sur certains produits essentiels et une action renforcée de l’Autorité de la concurrence».

Enfin, elle s'adresse à la jeunesse de ces territoires, souvent touchée par le chômage, en prévoyant de renforcer «significativement la formation professionnelle» et en créant une «agence du retour» afin de «permettre aux jeunes ultramarins de revenir chez eux avec des perspectives optimales d’emploi et de vie».

Reste à savoir si cela sera suffisant pour donner un second souffle à sa campagne, et incarner la solution à gauche, comme elle le souhaite.

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