Dans une campagne qui peine à démarrer, Anne Hidalgo a reçu un peu de soutien ce lundi 31 janvier. La candidate socialiste a en effet été rejointe par plusieurs membres de l'ancienne équipe de campagne d'Arnaud Montebourg.
En tout, douze personnalités, proches d'Arnaud Montebourg, ont rejoint les rangs d'Anne Hidalgo.
Parmi eux, Jean-Baptise Barfety, directeur de cabinet de l'ex-candidat, adjoint au maire de Gonesse (Val-d'Oise), ou encore Philippe Brun, directeur adjoint de la campagne d'Arnaud Montebourg et conseiller municipal de Louviers (Eure).
Ce dernier a expliqué à nos confrères du Monde que les anciens soutiens d'Arnaud Montebourg avaient décidé d'apporter leur aide «à la candidature d'Anne Hidalgo», dont le «projet est le plus sérieux».
En se retirant, Arnaud Montebourg n'a pas donné d'intentions de vote, ni même indiqué qui il rejoignait. De ce fait, Philippe Brun a estimé ne pas trahir l'ancien ministre de François Hollande. «On l’a prévenu que nous intégrions tous l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo», a-t-il ajouté.
Le début des ralliements ?
Ces quelques ralliements dans le camp d'Anne Hidalgo, orchestrés par l'ancien député socialiste Patrick Menucci, pourrait entraîner une autre vague de soutiens.
Plusieurs sénateurs, proches d'Arnaud Montebourg, pourraient suivre leurs collègues à l'image de Laurence Rossignol, ancienne ministre de François Hollande et sénatrice de l’Oise, Jérôme Durain, sénateur de Saône-et-Loire et Mickaël Vallet, sénateur de Charente-Maritime.
Selon le dernier sondage OpinionWay pour CNEWS, Anne Hidalgo serait creditée de 2% d'intentions de vote.
Cette dernière, après la victoire de Christiane Taubira à la primaire populaire a indiqué qu'elle continuerait sa campagne à la présidence de la République.