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Isabelle Balkany à l'hôpital : «je l'avais suppliée de ne pas faire de conneries», témoigne Patrick Balkany

Isabelle Balkany n'a, selon son mari, pas supporté de voir leur placement sous bracelets électroniques révoqué par la justice, ce jeudi 3 février. Au micro de CNEWS, Patrick Balkany, raconte qu'elle a tenté de mettre fin à ses jours, en avalant des médicaments.

«Je l'avais suppliée de ne pas faire de conneries, déclare ce dernier. J'étais avec mon avocat en bas... elle a avalé des tas de saloperies [...] Elle a un instinct suicidaire depuis un moment. Elle a dit "je n'irai pas". Elle était tellement choquée [...] Elle est partie avec le SAMU, à l'hôpital».

Dans la soirée, Patrick Balkany a donné des nouvelles de son épouse. «Elle est sous perfusion, on la soigne (...) Heureusement ma fille et ma belle-fille sont arrivées à temps quand elle était en train d'avaler un paquet de médicaments», a-t-il indiqué sur CNEWS, précisant avoir parlé quelques secondes avec Isabelle Balkany. Et de poursuivre : «J'espère que les choses vont bien se passer mais c'est très dur. Je le savais, c'est la troisième fois». 

Le couple bientôt en prison ?

Condamnés pour fraude fiscale, les époux Balkany purgeaient jusqu'ici leur peine chez eux, à Giverny. En mettant fin à cet aménagement de peine, la cour d'appel de Rouen a aujourd'hui ouvert la voie à leur incarcération.

Sur Twitter, Isabelle Balkany avait réagi à la nouvelle en publiant un message troublant dans lequel elle disait vouloir «juste dormir». «Épuisée par l'âge, le mien, la haine, des autres, l'angoisse pour l'homme de ma vie, la blessure,  inguérissable, du "gommage" de ce que j'ai pu faire de positif... Merci à ceux qui m'ont fait le bonheur de m'aimer... et à mes amours à 4 pattes», écrivait-elle.

«Ma femme l'avait dit, assure Patrick Balkany. "Je n'irai pas en prison, je mettrai fin à mes jours, je m'endormirai définitivement" [...] Elle est partie avec le SAMU, à l'hôpital». Assurant avoir «toujours respecté» les conditions de leur condamnation, l'ancien maire de Levallois-Perret juge la décision de la cour d'appel de Rouen «injuste» et «grotesque».

Interrogé sur la stratégie de ses avocats, Patrick Balkany indique qu'ils «vont demander la libération pour raison de santé» afin de le «remettre sous bracelet». «Je sais que je peux faire un recours en cassation, mais ce n'est pas suspensif. Je vais aller en prison, je ne sais pas combien de temps je vais y rester. Cela ne dépend plus de moi».

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