Les consommateurs de crack du nord-est parisien ne seront finalement pas déplacés dans le 12e arrondissement, a annoncé ce vendredi 28 janvier la Préfecture de police de Paris, qui soutenait le projet.
Cet abandon s'explique, selon un communiqué diffusé par la Préfecture, par l'opposition ferme de la maire de Paris Anne Hidalgo.
«Le Préfet de police prend acte de la virulente opposition de la maire de Paris à tout projet de déplacement des usagers du crack» et «ne peut que constater son empêchement», indique la Préfecture.
Cette dernière regrette également que «la mairie (ait) refusé de faire la moindre proposition».
Situation du crack à Paris.
Consultez notre communiqué de presse. ⤵️ pic.twitter.com/rYOA98yycp— Préfecture de Police (@prefpolice) January 28, 2022
Présents dans le 19e arrondissement, au nord-est de Paris, les toxicomanes devaient être déplacés sur une friche industrielle détenue par la SNCF et située à cheval entre le 12e arrondissement et la commune de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Jeudi 27 janvier, Anne Hidalgo avait fait connaître son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), afin de s'opposer à un nouveau déplacement des consommateurs de crack.