Après Omicron, le sous-variant BA.2 va-t-il devenir majoritaire en France ? Un tel scénario n’est pas à exclure, à en croire les déclarations d’Olivier Véran ce mardi.
Interrogé sur ce nouveau sous-variant apparu d’abord en Asie avant d’arriver en Europe, le ministre de la Santé s’est montré rassurant. Car selon les premières données, «il n’est pas plus dangereux qu’Omicron», bien qu’il soit «tout aussi contagieux», a-t-il ainsi déclaré.
Olivier Véran a toutefois relevé une spécificité : «ce que nous disent les Danois, c’est que c’est exactement le même (qu’Omicron, ndlr), à une différence près, c’est qu’on pourrait se recontaminer potentiellement au BA.2 même lorsque nous aurions été contaminé au variant Omicron». Ce qui pourrait provoquer une plus «large» circulation de BA.2.
BA.2 déjà présent en France
Le ministre a par ailleurs indiqué que ce sous-variant était déjà présent en France, évoquant 60 cas sur 10.000 séquençages réalisés la semaine dernière.
De son côté, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a indiqué observer le sous-variant. «Si ce petit cousin d’Omicron prend le pouvoir, ça veut dire qu’il est plus transmissible. Toute la question posée va être sa sévérité», a-t-il expliqué.
Alors que la France fait toujours face à la déferlante Omicron, BA.2 est devenu majoritaire au Danemark, où les contaminations repartent en hausse depuis quelques jours.