Un an et demi après le déploiement du service d'encaissement des trésoreries publiques chez les buralistes du pays, l'heure est au bilan. Les Français ont réglé deux millions de «factures du quotidien» grâce à ce dispositif de paiement de proximité, généralisé sur l'ensemble du territoire en juillet 2020.
D'après les données de la Confédérations nationale des buralistes, à la fin du mois de décembre 2021, 12.400 professionnels étaient agréés pour réaliser ce genre d'encaissements, dans 6.500 communes. Soit environ un buraliste sur deux.
@PHILIPPECOY, @stephane_pallez et A.Magnant sont à @VilleMaurepas dans @Les_Yvelines pour partager le bilan des encaissements des factures du quotidien @dgfip_officiel
2M de transactions réalisées depuis le lancement en juillet 2020 chez les 12 600 #buralistes agréés pic.twitter.com/ju3yQpiOrg— Les Buralistes (@LesBuralistes) January 21, 2022
Ce service permet aux usagers de régler leurs amendes, factures de services publics locaux ou impôts inférieurs à 300 euros en bureau de tabac. Le règlement peut s'effectuer en espèces ou par carte bancaire.
Le bilan montre que le montant moyen des transactions enregistrées dans le cadre de ce dispositif s'élève à 84 euros. «28% des paiements» réalisés «concernent les impôts, 36% des amendes, et autant des factures locales», liées à des frais de crèche, d'hôpital ou de cantine, par exemple.
Les règlements d'impôt représentent précisément 550.000 encaissements depuis le lancement du service. «Près de 60%» d'entre eux «ont permis de payer la taxe audiovisuelle», tandis que les autres transactions concernaient les taxes foncière et d'habitation.
Des «commerçants d'utilité locale»
Depuis juillet 2020, ce dispositif a pour vocation de faciliter les encaissements des trésoreries publiques. Au bureau de tabac, l'usager scanne le code barre de sa facture sur un terminal de la Française des jeux et règle la somme dûe directement au buraliste. Un justificatif de paiement lui est ensuite remis.
Pour le président de la Confédération nationale des buralistes, Philippe Coy, ce service prouve le statut de «commerçants d'utilité locale» mais aussi de «préposés de l'Etat» de ces professionnels. Il leur permet en outre de diversifier leur activité, dans un contexte de baisse régulière des ventes de tabac, leur principale source de revenus.
Avec, entre autres, la vente de journaux, de billets SNCF, la gestion de compte bancaires Nickel et de colis postaux, ou encore les activités de restauration, les buralistes ajoutent ainsi une nouvelle corde à leur arc. En cela, le PDG de la Française des jeux, Stéphane Pallez, salue un bilan «très positif» et se félicite de «la simplification de la vie quotidienne des usagers de services publics».