Le programme européen Erasmus fête ses 35 ans cette année. Une initiative plébiscitée par une majorité de Français, selon un sondage de l'institut CSA pour Erasmus+.
Ainsi, 61% des Français aimeraient ou auraient aimé participer à ce programme qui propose une bourse d'étude aux étudiants qui souhaitent découvrir un pays étranger. Sans surprise, Erasmus séduit davantage les plus jeunes : 81% des 15-17 affirment vouloir profiter du dispositif.
Globalement, 89% des Français ont une bonne opinion du programme Erasmus. Ce dernier est même cité par les personnes sondées comme la première mesure qui leur vient à l'esprit quand on les interroge sur les progrès apportés par l'Union européenne. Devant la PAC, l'écologie ou encore l'Euro.
Un programme mal connu
Pourtant, l'enquête d'opinion montre aussi que le dispositif est mal connu des Français. Ainsi, 52% des sondés pensent qu'il est réservé aux seuls étudiants, alors qu'il est aussi ouvert aux apprentis en CAP.
Erasmus est un sujet cher à Emmanuel Macron, qui entend en faire l'un des marqueurs de la présidence française du Conseil de l'UE. Dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, le président a salué «l'une des incarnations les plus évidentes, les plus sensibles de l’Europe» et «un puissant catalyseur du sentiment d’appartenance à notre union, d’attachement à tout ce que les Européens ont en partage».
This year, we are celebrating 35 years of Erasmus. pic.twitter.com/Kwn2QMw3IG
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 20, 2022
«Avec le doublement du budget d’Erasmus+, notre objectif est d’atteindre 10 millions de participants entre 2021 et 2027, soit presque autant qu’au cours de ses 35e premières années. C’est donc une formidable accélération du dispositif Erasmus», s'est-il félicité.
Dans le cadre de la présidence française de l'UE, jusqu'au 30 juin, la France veut promouvoir «l'approfondissement» des coopérations éducatives au sein de l'UE, «en allant progressivement vers un diplôme européen, en recrutant en commun des enseignants», mais aussi en avançant «dans nos systèmes de reconnaissance de l’ensemble des diplômes».