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Couvre-feu, jauges, rassemblements… De nouvelles mesures en Guadeloupe pour contrer Omicron

Le variant Omicron est majoritaire en Guadeloupe, avec 82% des cas positifs. [CARLA BERNHARDT / AFP]

De nouvelles restrictions ont été annoncées mercredi 5 janvier en Guadeloupe, repassée en état d’urgence sanitaire, en raison de l’explosion des cas liée au variant Omicron, désormais majoritaire.

Le préfet Alexandre Rochatte a annoncé un couvre-feu de trois semaines, à partir de 22 heures. Il pourrait être ramené à 20 heures s’il n’y a pas de recul des contaminations.

Ce dernier a également déclaré l’interdiction des pique-niques en bord de mer et des rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique.

Selon le bulletin épidémiologique, actualisé mercredi soir, 4.000 cas positifs de Covid-19 ont été comptabilisés lundi et mardi.

Une reprise «exponentielle» de l’épidémie

Une reprise épidémique «exponentielle» selon la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe, Valérie Denux. Selon elle, «cette augmentation du nombre de cas ne se traduit pas à l’hôpital».

Le variant Omicron est désormais majoritaire en Guadeloupe, avec 82% des cas positifs.

La résistance est encore forte en Guadeloupe. D’après les chiffres de l’ARS, moins de 50% de la population de plus de 18 ans a reçu au moins une dose.

En parallèle, le taux de vaccination chez les personnes astreintes à l’obligation vaccinale atteint plus de 95% .

Une forte hostilité au pass sanitaire

Le combat contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire s’est intensifié en Guadeloupe. Depuis le 17 juillet 2021, des militants, désireux «d’aller jusqu’au bout» se mobilisent chaque week-end.

Cette lutte s’est néanmoins transformée en violence. Mardi dernier en fin de matinée, les bureaux de la direction de l’hôpital de Guadeloupe avaient été assiégés par une cinquantaine de militants.

Le directeur du CHU de Guadeloupe, Gérard Cotellon et ses deux adjoints avaient été exfiltrés par la police, après avoir «reçu des coups, des injures et des jets d’urine», selon leur récit.

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