En cette période de fêtes, l'Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF) a appelé la profession à suivre une «semaine noire» en suspendant leur activité.
Du 24 au 31 décembre, les sages-femmes se mobilisent suivant l'appel de l'ONSSF, le syndicat majoritaire de leur profession en France. Le but ? Faire entendre leurs revendications haut et fort. En grève, les sages-femmes réclament «des effectifs médicaux suffisants» et une «revalorisation vraiment incitative» comme le rapporte l’AFP. En négociation avec le gouvernement depuis plus d’un an, les mesures prises ne leur conviennent pas.
Déception et colère
Signature en demi-teinte de l'avenant 5 à la convention des sages-femmes sur Télémédecine et Post natal, après plus d'une année de pseudo négociations où tout était ficelé d'avance, déception et colère.@olivierveran @AdrienTaquet @Assur_Maladie #sagesfemmescodenoir pic.twitter.com/rygzQwcx35
— Organisation Nationale Syndicale des Sages-Femmes (@onssf) December 18, 2021
Les négociations ont eu lieu récemment. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé une sixième année de formation pour les futures étudiantes en maïeutique ainsi que la revalorisation de leurs salaires de 500 euros nets mensuels pour 2022 (qui était déjà prévue pour 2020).
Mais le syndicat de l’ONSSF tient à rappeler que cette somme n'est autre que l'accumulation de plusieurs revalorisations qui ne rentreront pas dans le calcul de leurs retraites. Il s'agit en effet de 183 euros qui ont été annoncés au moment du Ségur de la santé et les 240 euros restant sont des primes.