Les femmes prénommées Monique, nouvelle cible des escrocs. Le commissariat de Brest (Finistère) a appelé à une grande vigilance face à l'augmentation des arnaques aux «coupons PCS».
Trois femmes prénommées Monique, âgées de 75 à 78 ans, ont ainsi été victimes d'une escroquerie liée à des cartes prépayées, qui peuvent être rechargées à l'aide de ces coupons, allant de 20 à 250 euros, relate Le Télégramme.
Le mode opératoire est toujours le même. Les malfaiteurs contactent leurs victimes, se faisant passer pour des policiers ou gendarmes. Ils expliquent alors que ces dernières ont été victimes d'une supercherie mais que les suspects ont été arrêtés.
Pour faire avancer l'enquête, les victimes sont invitées à acheter des coupons PCS, qui seront, disent-il, remboursés par la suite. Les femmes prénommées Monique ont, bien évidemment, jamais revu leur argent. «Une a perdu 1.750 euros, la seconde 1.500, et la troisième 640 euros», a expliqué un policier à nos confrères.
Alors que l'enquête continue, le commissariat de Brest a donc rappelé l'importance de ne pas divulguer des informations personnelles sensibles à des démarcheurs.
Et si les Monique sont particulièrement ciblées, au point de voir cette arnaque affublée de leur prénom, cela pourrait être dû au fait que, statistiquement, il s'agit d'un prénom aujourd'hui de femme plutôt âgée.
Le Télégramme précise ainsi ce prénom était «très attribué au sortir de la Seconde Guerre mondiale, mais beaucoup moins aujourd’hui, l’âge moyen des Monique en France étant de 75 ans». De ce fait, les escrocs ont dû vraisemblablement se dire qu'ils auront plus de «chances» de tomber sur des femmes vulnérables.