À l’approche de Noël et de la nouvelle année, les ventes de calendriers ont commencé. Les gendarmes et les pompiers de plusieurs régions ont mis en garde les Français sur les arnaques : des escrocs se font passer pour des vendeurs de calendriers pour soutirer de l’argent aux personnes vulnérables.
Et ils font des victimes chaque année à l’approche des fêtes. Certains escrocs vont même jusqu’à se déguiser en pompier pour vendre des faux calendriers, comme l’a signalé Actu Toulouse. Les sapeurs-pompiers de Cintegabelle, dans le département de la Haute-Garonne, ont prévenu sur leurs réseaux sociaux que les vrais pompiers «seront tous munis d’une carte professionnelle pour justifier leurs identités».
Les pompiers du Lot ont également déploré de nombreuses usurpations d’identité, ces derniers jours, notamment dans le secteur de Cahors, comme le rapporte France 3.
Face à un nombre croissant de signalements dans la région, la gendarmerie de Haute-Garonne a rappelé quels agents peuvent vendre les calendriers, ainsi que la procédure : pour la Poste, c’est en général par le biais de votre facteur habituel que les calendriers sont vendus ; les pompiers se présentent en tenue et possèdent une carte professionnelle ; les agents de la commune (chargés de la collecte des déchets par exemple) doivent normalement porter leur tenue de travail avec la mention de la commune en question.
«Lors de la vente de calendriers, le logo officiel (pompiers, communauté de communes...) de l’institution doit apparaître sur l’objet vendu et bien souvent il y aura également une photo de l'équipe. En son absence, c’est un faux !» a également mis en garde la gendarmerie, qui a aussi rappelé que les gendarmes ne vendent pas de calendrier.
Ils invitent également à se méfier si des vendeurs de calendriers se présentent par deux, car en général, pendant que l’un détourne l’attention d’un habitant, l’autre peut en profiter pour commettre un vol. De manière générale, il ne faut jamais laisser une personne entrer dans votre domicile, même si elle se présente comme un pompier ou un agent communal. En cas de doute, ou de «démarche abusive», les gendarmes conseillent d’appeler le 17.