Le Conseil d'Etat a rejeté lundi soir la demande d'annulation de déclaration d'utilité publique (DUP) réclamée par un collectif d'opposants en vue de la création d’une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Bordeaux (Gironde) et Toulouse (Haute-Garonne). Il s’agissait du dernier obstacle juridique.
Ce projet d'une ligne TGV visant à relier Toulouse et Paris, via Bordeaux, en un peu plus de trois heures contre environ 4h10 aujourd'hui, avait été déclaré d'utilité publique (DUP) et urgent en 2016.
Un trajet d'un peu plus de trois heures
L’Etat s'est engagé à verser 4,1 milliards d'euros pour la construction de cette nouvelle ligne entre Bordeaux et Toulouse, soit environ 40% du coût total du projet. Les collectivités d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine - régions, départements et agglomérations - devraient se partager le financement de 40% de cette ligne. Les 20% restants doivent être complétés par des fonds européens.
Le Conseil d’État avait été saisi par un collectif d'associations, d'élus et de collectivités de Gironde et du Lot-et-Garonne opposés au projet au sud de Bordeaux. Ils contestaient le bien-fondé de la DUP pour le tronçon qui reliait la gare de Bègles à celle de Saint-Médard d'Eyrans.