Pour «apporter une réponse immédiate aux personnes en détresse psychique», le gouvernement a annoncé, ce lundi 27 septembre, le lancement d'un numéro national de prévention du suicide, à partir de vendredi. Une mesure qui faisait partie des promesses formulées lors du «Ségur de la santé», en juillet 2020.
Ce service sera «gratuit» et «accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, depuis tout le territoire national», a précisé le ministre de la Santé, Olivier Véran, en ouverture des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Il a été pensé pour compléter le système VigilanS, créé en 2015 dans les Hauts-de-France, dont l'objectif est de rappeler et suivre les «personnes ayant fait une tentative de suicide».
Notre société doit opérer une révolution : arrêter de voir la santé mentale comme un objet curieux ou honteux, alors que 2 Français sur 3 souffriront dans leur vie d’un trouble psychique. C’est ce nouveau regard qui animera les assises de la santé mentale et de la psychiatrie. https://t.co/IgEl96pz0Y
— Olivier Véran (@olivierveran) September 27, 2021
VigilanS est à ce jour «déployé dans 12 régions métropolitaines sur 13 et dans deux régions d'outre-mer». L'objectif est de le renforcer afin qu'il couvre l'ensemble du territoire français «avant la fin de cette année». Selon le ministre de la Santé, «près de 15.000 patients» y ont eu recours en 2020 et déjà «10.000 début juin de cette année».
En parallèle, le numéro national de prévention du suicide est présenté comme un nouvel outil dans la prise en charge de la santé mentale. Ceux qui le composeront seront mis en relation avec «des professionnels de santé formés, mobilisés, en lien avec des acteurs du soin de chaque territoire». Olivier Véran assure qu'ils seront en mesure d'«apporter des réponses adaptées à toute situation».