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Régionales : les 4 points chauds du second tour

Les élections régionales ne sont pas encore jouées Les élections régionales ne sont pas encore jouées. [LOIC VENANCE / AFP]

Un vote et des enjeux. Si pour le deuxième tour des élections régionales, prévu ce dimanche 27 juin, le suspense semble absent dans certains territoires, dans d'autres au contraire, de réelles incertitudes planent sur le scrutin qui sera à coup sûr très observé.

Île-de-France

L'union des gauches aura-t-elle raison de Valérie Pécresse ? La présidente sortante de la région Île-de-France, arrivée largement en tête au premier tour, affrontera une liste commune présentée par Julien Bayou (EELV), Clémentine Autain (LFI) et Audrey Pulvar (PS). D'après le baromètre OpinionWay / CNEWS dévoilé ce 24 juin, cela pourrait cependant ne pas être assez.

En effet, Valérie Pécresse est créditée de 43% des intentions de vote, contre 31% pour la liste conduite pour Julien Bayou. Un retournement de situation dans les derniers jours de la campagne ne serait pas anodin pour la présidente sortante, puisqu'elle a indiqué se retirer de la vie politique en cas de défaite.  

Provence-Alpes-Côte d'Azur 

Une course serrée. Lors du premier tour en Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Rassemblement national de Thierry Mariani est arrivé en tête (36,38%) devant Renaud Muselier (LR, 31,91%) et l'union de la gauche de Jean-Laurent Felizia (16,9%). Ce dernier refusait dans un premier temps de se retirer pour empêcher une victoire du Rassemblement national. Face à la pression des partis et des militants, il a finalement changé d'avis

Le second tour sera donc un face à face entre les Républicains et le Rassemblement national. En retour, Renaud Muselier s'est engagé à créer un «comité» pour permettre aux voix écologistes et de gauche de s'exprimer. Reste à savoir si cela sera suffisant pour prendre un avantage décisif sur son adversaire. 

Bretagne 

En Bretagne, le barrage au Rassemblement national n'est pas la principale question du deuxième tour. Cinq candidats ont réussi à se qualifier avec des scores serrés, et il est donc difficile de savoir avec certitude qui en sortira vainqueur. Loïg Chesnais-Girard, président sortant PS, est arrivé en tête du premier tour avec 20,95% des voix devant Isabelle Le Callennec (LR, 16,28%), Thierry Burlot (LREM, 15,53%), Claire Desmares-Poirrier (EELV, 14,84%) et Gilles Pennelle (RN, 14,27%). 

Aucune alliance n'a vu le jour pour assurer une victoire à l'un ou l'autre des camps, malgré le fait que des discussions aient eu lieu. Loïg Chesnais-Girard s'est ainsi vu proposer de fusionner sa liste avec les écologistes ou la majorité présidentielle, mais il a finalement préféré repousser ces demandes. Au vu de l'incertitude qui règne au sein de ce scrutin, il est de plus peu probable de voir l'un des candidats remporter les 33% qui garantissent une majorité absolue au conseil régional. De quoi alimenter encore un peu plus les tensions autour du 27 juin. 

Centre-Val de Loire 

Après un premier tour qui a vu cinq qualifiés, dont quatre avec des scores compris entre 25 et 16% des voix, le Centre-Val de Loire peut s'attendre à une nouvelle élection serrée. Le favori étant François Bonneau (PS), arrivé en tête avec 24,81% des voix et qui a fusionné avec le cinquième Charles Fournier (EELV-LFI, 10,85%). 

Les Républicains de Nicolas Forissier (18,82%) avaient l'occasion de répondre par une alliance avec Marc Fesneau (16,65%), qui représentait la majorité présidentielle. Mais le candidat ministre, en charge des relations avec le parlement, a finalement refusé de fusionner ses listes. DAns ce contexte, Nicolas Forissier a regretté sur France Bleu que son adversaire n'accepte pas de se retirer pour le soutenir face aux «extrémistes de gauche», «les ultras Verts» ou les «extrémistes du Rassemblement national». 

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