Lors d'une conférence de presse consacrée au renforcement du protocole sanitaire dans les écoles ce vendredi, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé que dans les 19 départements confinés, les classes seront désormais fermées dès qu'un premier cas de contamination sera détecté.
Cette mesure entre en vigueur dès la semaine prochaine et s'appliquera pour tous les niveaux scolaires, de la maternelle au lycée, a-t-il précisé. Jean-Michel Blanquer a également expliqué que les classes ainsi fermées le seront pour «une durée de deux à trois semaines». Les parents d'élèves pourront bénéficier d'un arrêt de travail pour garde d'enfant.
Jusqu'à présent, la contamination d'un élève n'entrainait pas systématiquement une fermeture immédiate de la classe. En primaire, au collège et au lycée, il fallait que trois élèves soient contaminés pour que la classe entière soit fermée.
Davantage de fermetures de classes
«Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours», a reconnu le ministre, évoquant le renforcement des moyens de remplacement.
Jean-Michel Blanquer s'exprimait alors que la situation sanitaire s'est considérablement dégradée, notamment en milieu scolaire où les cas sont de plus en plus nombreux. Le nombre d'élèves contaminés est passé en une semaine de 15.000 à plus de 21.000.
Toutefois, le gouvernement reste pour l'heure opposé à une fermeture totale des établissements scolaires, comme lors du premier confinement. Jeudi, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué qu'une telle fermeture ne devait être décidée qu'en ultime recours.
Ce vendredi, le ministre de l'Education s'est également déclaré défavorable à l'avancement de 15 jours des vacances du printemps, comme réclamé par la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse. «L'objectif est plutôt de maintenir le calendrier car il n'est pas démontré que les vacances aboutissent à moins de contamination que la période scolaire», a répondu Jean-Michel Blanquer.