Une condamnation qui était passée inaperçue. Le 1er mars dernier, Jean-Vincent Placé a été condamné à 5.000 euros d'amende pour harcèlement sexuel.
L'affaire remonte à 2016. Alors secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat et à la simplification dans le gouvernement de Manuel Valls s'en prend à une gendarme affectée à la sécurité de son logement de fonction parisien. Lorsque celle-ci refuse de se laisser embrasser, le politicien l'invite par ces mots : «Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa». Un comportement qui sera donc qualifié de harcèlement sexuel et qui lui vaudra sa condamnation.
La plainte n'avait cependant pas été déposée tout de suite contre Jean-Vincent Placé. Comme le rapporte Le Monde, la gendarme avait reçu des excuses de la part de celui-ci après avoir averti sa hiérarchie, et l'affaire en était restée là. Ce n'est qu'en 2020 qu'elle se sera décidée à porter plainte.
Ce n'est pas la première fois que Jean-Vincent Placé fait face à la justice. L'ancien secrétaire d'Etat avait en effet été condamné pour violences et outrages en 2018 après avoir insulté des policiers. Ces derniers venaient le chercher alors qu'il avait été expulsé d'un bar pour avoir importuné une cliente. Pour autant, aucune de ses condamnations ne figurera sur son casier judiciaire.