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X : le réseau social visé par une enquête pour complicité de cyberharcèlement après une plainte de Magali Berdah

Magali Berdah avait porté plainte contre le réseau social X. [bERTRAND GUAY / AFP]

Depuis juillet 2024, un juge d’instruction enquête sur des accusations visant le réseau social X pour complicité de harcèlement moral aggravé. Cela survient après une plainte déposée par l’ex-papesse des influenceurs Magali Berdah, a indiqué, ce mercredi 4 décembre, le parquet de Paris.

Ce mercredi 4 décembre, le parquet de Paris a indiqué à l’AFP qu’un juge d’instruction enquête, depuis 5 mois maintenant, sur des accusations visant le réseau social X pour complicité de harcèlement moral aggravé. Cette affaire est en effet en lien avec le cyberharcèlement subi par Magali Berdah depuis le début de son conflit avec le rappeur Booba en mai 2022.

C’est d’ailleurs l’ex-papesse des influenceurs qui a porté plainte contre le réseau social, l’accusant d’avoir sciemment continué à donner à l’artiste l’accès à ses services, ce qui, selon elle, lui a permis de «la harceler», a-t-on appris d’une source proche du dossier.

Pour rappel, dans ce dossier, Booba avait été mis en examen le 2 octobre 2023. Il a interdiction de «rencontrer ou d’entrer en contact de quelque manière que ce soit» avec Magali Berdah, ce qui inclut de «la tagguer» sur les réseaux sociaux.  

Or, le rappeur aurait «sans aucun doute» violé ce contrôle judiciaire puisqu'il a posté à deux reprises contre Magali Berdah à la fin du mois d'octobre 2023. Durant son interrogatoire, Booba s’est justifié : «Au tout début j'ai tweeté, je me suis un peu perdu», a-t-il déclaré.

Booba rappelé à l'ordre

«Je me suis dit "ok je ne dois pas communiquer"», mais «Magali Berdah a une série Youtube où elle ne parle que de moi. Au début, j'ai réagi, mais après j'ai arrêté», a-t-il encore dit.

Le rappeur avait ensuite été rappelé à l’ordre après le non-respect de son contrôle judiciaire et le juge d’instruction l’avait menacé d’utiliser «d'autres leviers» pour «assurer la tranquillité» de la femme d'affaires, par exemple, en limitant sa «liberté de circulation».

Interrogé par le juge sur son «intention de s'abstenir», le rappeur avait assuré que «oui». «Je relaierai des décisions de justice ou des informations, si j'y ai droit, mais je ne la tagguerai, ni ferai de montage ou me moquerai».

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