Jamais trois sans quatre. Après les variants britannique, sud-africain et brésilien, c'est au tour du variant californien de faire son apparition en France.
Il a été détecté pour la première fois mi-janvier, chez deux patients d'un hôpital alsacien. Un cluster de cette souche vient également d'être identifié à Saverne, dans le Bas-Rhin.
Cette découverte intervient alors que la région du Grand-Est fait face à un regain de l'épidémie, en particulier en Moselle. Le département est passé de 430 hospitalisations pour Covid-19 le 22 janvier à 539 le 18 février.
Sans compter qu'un autre variant, apparu en Ecosse puis disparu, serait à nouveau d'actualité. «Ce variant ne présente pas d'inquiétude particulière», rassure la professeure Samira Fafi-Kremer, responsable du laboratoire de virologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, auprès du Figaro. «Sa mutation, comme pour tous les autres variants, est superficielle puisqu'elle porte sur la protéine Spike, contre laquelle les vaccins restent efficaces.»
Encore peu d'informations
On ne dispose encore d'aucune données sur la contagiosité du variant californien. On ne sait pas non plus s'il s'avère plus mortel que les autres souches du coronavirus.
La seule étude disponible à ce jour est celle réalisée par les chercheurs de Los Angeles, qui ont identifiée cette mutation pour la première fois. Apparue mi-janvier aux Etats-Unis et baptisée CAL.20C, elle serait responsable de 44% des contaminations en Californie.