Le scenario ressemble à celui que tous les Français redoutaient en rejoignant leurs proches pour Noël. Venus passer les fêtes dans le Maine-et-Loire, plusieurs membres d'une famille résidant en Angleterre se sont révélés positifs au Covid-19 et ont contaminé ceux qui les hébergeaient. Après analyse, le variant britannique a été identifié.
Lundi 11 janvier, l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a précisé que ces cas avaient été détectés dans la région de Cholet. Dans un communiqué de presse, elle a expliqué que les malades s'étaient isolés et n'avaient «participé à aucun rassemblement». Ce qui n'a, hélas, pas empêché la contamination de leurs hôtes, leurs grands-parents.
L'un de ces derniers a d'ailleurs été hospitalisé «dans une chambre seule au sein d'une unité spécialement dédiée à l'accueil des patients atteints ou suspects de la Covid-19». Un séquençage génétique a permis de confirmer «la présence du nouveau variant anglais» chez trois membres de cette famille.
Jugée plus contagieuse que le virus d'origine, cette mutation britannique est source d'inquiétude. Aussi, l'ARS des Pays de la Loire a indiqué qu'un «dépistage des patients de l'unité et des professionnels ayant pris en charge le patient du 29 décembre au 5 janvier inclus» avait été demandé «à titre de précaution».