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Les trois quarts des fonctionnaires souhaitent pouvoir télétravailler quand ils le veulent

Les fonctionnaires sont globalement satisfaits du télétravail mis en place pendant les deux confinements. [Issouf Sanogo / AFP]

Le confinement leur a fait voir leur emploi autrement. Près des trois quarts des fonctionnaires sont conquis par l'expérience du télétravail, selon une étude Ipsos relayée par Europe 1 ce lundi 14 décembre.

Dans le détail, 68 % d'entre eux estiment en effet que le télétravail leur fait gagner du temps. Ils sont également 67 % à se sentir plus efficaces dans leur travail personnel, souligne l'enquête

Un bilan jugé donc très positif. Pourtant, le télétravail est radicalement nouveau chez les fonctionnaires : ils n'étaient ainsi que 13 % à y avoir recours avant la crise du Covid-19, signale l'étude. 

Cette proportion minoritaire semble bel et bien enterrée. Les trois quarts des fonctionnaires (75 %) souhaitent désormais télétravailler quand ils le veulent, et 58 % désirent pouvoir télétravailler au moins un jour dans la semaine à l'avenir. 

Sentiment partagé chez les salariés

Le télétravail pourrait donc grandement se généraliser, et ce même après la fin de la crise sanitaire. Une autre étude d'Ipsos révélait d'ailleurs en juillet dernier que 57 % des salariés pensaient que le télétravail se développerait en complément du travail sur site. 

Toujours selon cette étude faite en juillet, seuls 38 % des salariés voudraient, s'ils avaient le choix, travailler tout le temps sur site. Leurs aspirations en terme de mode de travail sont donc relativement semblables à celles des fonctionnaires. 

DES Outils numériques peu adaptés

Un bémol pourtant : les nombreux problèmes techniques. Un fonctionnaire sur deux pense que les outils numériques de l'Etat ne sont pas adaptés au télétravail. Il y aura donc un gros effort à faire pour répondre à la demande, tant en matière d'efficacité que de sécurité.

Les fonctionnaires font en effet bien plus confiance aux logiciels français (71 %) qu'aux applications américaines (56 %) et chinoises (41 %). 

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