Dans le cadre des investigations sur l'assassinat de Samuel Paty, quatre autres collégiens ont été mis en examen mercredi, dont trois mineurs, âgés de 13 à 14 ans, pour complicité. Ils sont suspectés d'avoir pu jouer un rôle dans la désignation de la victime au terroriste, selon une source judiciaire à CNEWS.
Une adolescente, identifiée comme étant la la fille de Brahim Chnina, le parent d'élève à l'origine de la campagne médiatique contre M. Paty, lui-même poursuivi et écroué, a par ailleurs été mise en examen pour dénonciation calomnieuse suite à sa plainte du 5 octobre. Elle dénonçait une discrimination des musulmans et la diffusion d'images pédopornographiques dans un cours de Samuel Paty auquel elle n'avait en fait pas assisté.
La fille de B.Chnina a, elle, été mise en examen pour dénonciation calomnieuse suite à sa plainte du 5/10 où elle disait qu'il y avait eu discrimination des musulmans et diffusion d'images pédopornographiques pdt le cours de S.#Paty auquel elle n'avait en fait pas assisté. @CNEWS
— SBuisson (@S__Buisson) November 26, 2020
Elle était en revanche présente la veille, lorsque Samuel Paty avait prévenu ses élèves de la teneur du cours du lendemain, et l'avait accusé d'avoir alors demandé aux collégiens musulmans de se signaler. Le père et la fille étaient allés porter plainte au commissariat contre Samuel Paty le 7 octobre.
Les quatre adolescents ont été placés en garde à vue à la demande des juges d'instructions antiterroristes du tribunal de Paris chargés de l'enquête.
Tous ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire à l'issue de leur présentation aux magistrats instructeurs, a ajouté la source judiciaire.
Au total, 14 personnes sont poursuivies dans cette affaire.