Dans un entretien accordé aux journaux régionaux du groupe Ebra (Le Dauphiné, L'Est républicain...), Olivier Véran se veut optimiste sur l'évolution de l'épidémie de coronavirus en France. Selon lui, un «pic épidémique» a été passé.
Pour faire ce constat, le ministre de la Santé se base sur plusieurs chiffres. «Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d’incidence baissent. Tout porte donc à croire que nous avons passé un pic épidémique», estime-t-il.
S'il se félicite que le pays ait pu reprendre «le contrôle sur l'épidémie, Olivier Véran refuse toutefois de «crier victoire» et de «relâcher [les] efforts». En effet, le virus est toujours très présent à travers le territoire, comme en atteste le nombre de cas positifs qui continue d'augmenter quotidiennement. Selon les données publiées ce dimanche par Santé publique France, 27.228 nouveaux cas ont en effet été recensés dans les dernières 24 heures.
Pour continuer d'endiguer l'épidémie, le ministre de la Santé fonde de nombreux espoirs sur les tests antigéniques. Capables de donner un résultat en 30 minutes seulement, ces dispositifs font gagner «un temps précieux» dans la détection des personnes positives, assure Olivier Véran.
L'arrivée d'un potentiel vaccin fait également partie des raisons d'être optimiste quant à l'avenir. Mais à ce sujet, le gouvernement ne veut pas brûler les étapes. Ainsi, la «campagne de vaccination ne commencera que quand nous aurons toutes les garanties de vacciner en toute sécurité la population», fait savoir Olivier Véran. Et de préciser que «d'ici au début de l’année prochaine, trois ou quatre laboratoires pourraient [...] demander une autorisation de mise sur le marché.