Les «visières menton», ces objets transparents qui ne couvrent que le bas du visage, ne sont pas considérés comme des masques de protection et les porter ne protège pas d'une amende, a averti jeudi la Direction générale de la santé, interrogée par l'AFP.
Ces visières, vendues sur des sites de commerce en ligne, ont récemment fait leur apparition, alors que le port du masque est obligatoire dans les lieux clos accueillant du public, en entreprise et, dans la plupart des métropoles, en plein air.
Mais «ces objets ne peuvent en aucun cas être considérés comme un équipement de protection, ni pour la personne porteuse, ni pour les personnes qu'elle rencontre», a expliqué la Direction générale de la santé, qui fait partie du ministère de la Santé.
«Il ne s'agit pas de visières, qui elles couvrent également les yeux et sont donc dans ce cadre un complément possible (et non un substitut) au masque comme le rappel le HCSP (Haut Conseil de la santé publique) dans son avis du 13 mai 2020», ajoute la DGS.
«Le porteur de ces objets contrevient donc au port du masque dans les lieux où il est légalement obligatoire. Il s’expose donc à une amende», précise la DGS.