Le président français Emmanuel Macron a salué vendredi «la décision courageuse des Émirats arabes unis» au lendemain d'un accord de normalisation des relations entre ce pays et Israël, négocié par les Etats-Unis.
«(Je) souhaite qu'elle contribue à l'établissement d'une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens», a poursuivi le chef de l'Etat français dans un tweet, en précisant l'avoir «dit au Président Trump, au Premier ministre Netanyahou et au Prince héritier Mohamed bin Zayed».
Je salue la décision courageuse des Émirats arabes unis et souhaite qu’elle contribue à l’établissement d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Je l’ai dit au Président Trump, au Premier ministre Netanyahou et au Prince héritier Mohamed bin Zayed. https://t.co/adyQw3ILZs
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 14, 2020
Les Emirats arabes unis et Israël ont convenu jeudi de normaliser leurs relations, dans le cadre d'un accord historique négocié par les Etats-Unis et qui, une fois signé, ferait d'Abou Dhabi le troisième pays arabe seulement à suivre cette voie depuis la création de l'Etat hébreu, après l'Égypte (1979) et la Jordanie (1994). Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s'était déjà félicité jeudi de la «décision prise dans ce cadre» par l'Etat hébreu de «suspendre l'annexion de territoires palestiniens».
«L'état d'esprit nouveau dont témoignent ces annonces doit désormais permettre la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens en vue de l'établissement de deux Etats dans le cadre du droit international et des paramètres agréés, qui est la seule option pour permettre une paix juste et durable dans la région», avait-il ajouté.
Annoncé en premier par le président américain Donald Trump, cet accord verra Israël mettre fin à ses récents projets d'annexion en Cisjordanie occupée, selon les Emirats. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne l'a pas confirmé, loin de là : l'annexion de pans de ce territoire palestinien occupé est «reportée» mais Israël n'y a «pas renoncé», a-t-il précisé.