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Clé d'étranglement : un groupe de travail se réunit pour trouver de nouvelles techniques d'interpellation

La technique de la clé d'étranglement a notamment été mise en cause dans la mort de Cédric Chouviat, à la suite d'un contrôle policier.[Damien MEYER / AFP]

Mise en cause dans plusieurs affaires d'interpellations violentes voire mortelles, la clé d'étranglement doit, à terme, être abandonnée par les forces de l'ordre. Mais les syndicats de police refusent de la voir disparaître à moins de disposer d'une alternative. Un groupe de travail se réunit aujourd'hui, mercredi 1er juillet, en ce sens.

Il est composé de policiers de terrain, de formateurs et de médecins et piloté par Frédéric Lauze, ex-médiateur interne de la police nationale et directeur départemental de la sécurité publique du Val d'Oise.

Pour ces spécialistes, cette réunion est la troisième. Elle doit leur permettre d'échanger avec un expert en arts martiaux afin de trouver de nouvelles techniques d'interpellation. Le but est de remplacer efficacement la clé d'étranglement, dont Christophe Castaner a annoncé la fin le 8 juin dernier.

Jusqu'ici, cette méthode était enseignée en école de police. Elle ne le sera plus mais, pour l'instant, en attendant d'avoir une alternative, les policiers sont encore autorisés à l'utiliser «avec mesure et discernement», selon les mots de Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, cité par franceinfo.

Ce groupe de travail a également pour objectif de s'intéresser à la déontologie enseignée aux jeunes policiers encore à l'école.

Une initiative que Christophe Rouget, secrétaire général du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI), juge prometteuse, à condition qu'elle soit suivie d'une formation pour tous les gardiens de la paix. Les résultats de ces rencontres d'experts seront rendus avant la rentrée.

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