Ces municipales 2020 étaient très attendues par le Rassemblement national. Le parti de Marine Le Pen avait en effet deux grands défis : garder les villes acquises lors du scrutin précédent, et arracher une commune de plus de 100.000 habitants. Pari gagné ? Réponse avec la liste des principales villes gagnées par le parti.
Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Louis Aliot s'est imposé à Perpignan lors du second tour avec entre 53,1 et 54% des voix. Il a battu Jean-Marc Pujol, le maire LR sortant, malgré une tentative de «front républicain» autour de ce dernier. Il s'agit d'une «revanche» pour Aliot, qui avait été battu par ce même adversaire lors de la précédente élection municipale, en 2014. Et d'une grande victoire pour le RN, qui se retrouve enfin à la tête d'une ville de plus de 100.000 habitants.
Fréjus (Var)
Avant Perpignan, Fréjus était la plus grande ville de France dirigée par le Rassemblement national (52.000 habitants). Elu en 2014, David Rachline y a été réélu dès le premier tour le 15 mars dernier, avec 50,6% des voix. Il était opposé à une liste divers centre conduite par Emmanuel Bonnemain (18,49%), et aux Républicains, menés par Laurence Fradj, soutenue par La République en marche et le MoDem (12,98%).
Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais)
Le député du Pas-de-Calais Ludovic Pajot a remporté la mairie de Bruay-la-Buissière, commune de 22.000 habitants de l'ex-bassin minier (entre 51 et 52%). L'élu de 26 ans a contourner le «barrage républicain» mis en place par son adversaire Bernard Cailliau et le maire sortant Olivier Switaj, qui s'était retiré à l'issue du premier tour.
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Parmi les autres villes conquises par le RN, on trouve notamment Moissac (Tarn-et-Garonne), où Romain Lopez, ancien attaché parlementaire de Marion Maréchal, l'a emporté.
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