Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a abordé ce dimanche, lors d’un meeting à Tonneins (Lot-et-Garonne), la «censure» liée au lancement de sa campagne permanente et à la sortie de son livre «Ce que je cherche», pointant du doigt la gauche et le NFP.
L’extrême gauche dans le viseur du président du RN. En meeting à Tonneins (Lot-et-Garonne) ce dimanche, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur le Nouveau Front populaire.
«Nous avons rencontré quelques légers problèmes pour l’organisation de ce meeting. Ce problème s’appelle le sectarisme de gauche (…) Pour cette gauche portée à l’Assemblée nationale par les forces du Nouveau Front populaire, la liberté d’expression et la démocratie existent tant que vous êtes d’accord avec eux», a assené Jordan Bardella en préambule de son discours.
Ce dernier visait ainsi directement Joël Hocquelet, le maire PS de Marmande, qui avait refusé fin septembre de louer une salle municipale afin d’accueillir initialement le meeting national du RN. Le RN a ainsi décidé de porter plainte contre la commune, arguant d’une «atteinte à liberté de réunion».
Jordan Bardella évoque la publicité de son livre dans les gares
«Faites attention que le patron de la SNCF ne se cache pas dans le coin», a aussi ironisé le chef de file du RN, pour se moquer de la filiale de la SNCF et de la RATP qui a par ailleurs refusé la campagne de publicité entourant son livre dans les gares françaises.
A ce sujet, l’éditeur de l’ouvrage, Fayard, a annoncé samedi un recours en justice contre cette régie publicitaire ferroviaire baptisée «Mediatransports».
«C'est le livre que les syndicats d'extrême gauche ne veulent pas que vous lisiez. C’est le livre qu’ils ont voulu censurer et qu’ils sont parvenus partiellement à censurer, ce qui en dit très long sur la lâcheté généralisée qui règne en France et sur les atteintes à la liberté d’expression», a assuré Jordan Bardella lors de son meeting.
«Honte à ces censeurs qui ne supportent aucun point de vue différent du leur et qui aimeraient réduire au silence des millions et des millions de patriotes français», a conclu le président du RN.