Dès le 11 mai les écoles pourront rouvrir, en dépit de l'avis défavorable du Conseil scientifique. Malgré cette annonce du gouvernement, certains établissements devraient rester fermés...
Azzédine Taïbi, maire de la ville de Stains en Seine-Saint-Denis, a annoncé ce lundi 27 avril, au micro de France Bleu, qu'il n'était «pas question» de rouvrir ses écoles le 11 mai. Une décision qu'il a prise pour des raisons sanitaires. En effet, l'élu PCF indique ne pas vouloir prendre le risque «d'un retour de l'épidémie au sein de l'école», et ajoute qu'il y a «trop d'incertitudes».
Même son de cloche pour le maire d'Hautmont, dans le Nord. Dans une vidéo postée vendredi 24 avril sur la page Facebook de sa commune, Joël Wilmotte explique : «Il est nécessaire pour tous de disposer des conditions requises pour les ouvrir. Je constate à ce jour [...] que nous n'avons pas la possibilité d'accueillir les élèves en respectant, en leur faisant respecter les gestes barrières». Ainsi, le maire LR a signé un arrêté de fermeture pour ses six écoles publiques.
Dans l'Aude, le maire de Fanjeaux ne compte pas non plus rouvrir ses écoles, rapporte La Dépêche.fr. Ce pour des raisons sanitaires, à l'instar de ses confrères. «Je ne prendrai pas la responsabilité d'ouvrir. Si la préfecture veut que nous le fassions, elle en prendra la responsabilité», assure Denis Juin, selon le site d'informations. En effet, si les maires peuvent prendre un arrêté pour maintenir leurs écoles fermées, c'est le préfet qui a au final le dernier mot.
D'autres écoles pourraient suivre. Le maire de Rouen a envoyé le 22 avril des courriers au préfet de la Seine-Maritime et au directeur académique du département, dans lesquels il affirme : «Sans garanties suffisantes et transmises assez en amont, nous nous réservons la possibilité de ne pas rouvrir les écoles», rapporte Actu.fr. Yvon Raubert pointe également le manque d'informations et demande ainsi que des éléments plus précis lui soient communiqués.