Face à l'épidémie de coronavirus, le ministère de la Justice a pris la décision d'autoriser la libération de 5.000 détenus en fin de peine.
Selon le site de FranceInfo, la décision aurait été actée lors d'une réunion, lundi 23 mars, entre les syndicats de surveillants pénitentiaires et le ministère de la Justice.
Cette mesure concerne les détenus «à qui il reste moins d'un mois de détention», et malades, dans le cadre de la loi sur l'état d'urgence sanitaire.
En parallèle, la garde des Sceaux Nicole Belloubet a donné l'instruction de ne pas mettre à exécution les courtes peines d'emprisonnement.
Des mutineries à craindre
Les surveillants craignent, depuis le début de la pandémie, à la fois une propagation du virus entre les détenus et le personnel pénitentiaire, mais également des mutineries.
En effet, la semaine passée, des mesures restrictives ont été prises, parmi lesquelles la suspension des parloirs et la réduction du temps de promenade. Des mesures qui ont conduit certains détenus à se rebeller ces derniers jours.