Coup de tonnerre dans la campagne des municipales. Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris, a annoncé vendredi 14 février qu'il se retirait de la course après la diffusion sur Internet de vidéos à caractère sexuel. Une situation à suivre en direct.
> Des messages et vidéos intimes à caractère sexuel ont été diffusées jeudi 13 février sur Internet
> Benjamin Griveaux a porté plainte samedi 15 février
> La classe politique dénonce unanimement la divulgation de ces vidéos et apporte son soutien à Benjamin Griveaux.
10h18
Dans une interview accordée à CNN, Piotr Pavlenski, a assuré avoir volé les vidéos de Benjamin Griveaux sur l'ordinateur de sa compagne Alexandra de Taddeo.
«J'ai volé ce matériel dans son ordinateur», a-t-il déclaré avant de poursuivre que cette dernière «ne savait pas» qu'il avait «trouvé et pris cette vidéo». «Cela a été publié et a commencé à être diffusé», continue d'expliquer l'activiste russe. «Elle ne pouvait plus rien faire (...) Elle n'était pas contente que je ne lui demande pas».
Jeudi 20 février
08h20
Le numéro un du PS, Olivier Faure, a considéré jeudi que le différend qui l'oppose au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner n'était «pas une affaire personnelle», mais «une affaire de principe», lors d'un entretien sur France 2. Mercredi matin, M. Castaner avait déclenché une tempête sur France Inter en se disant «étonné des leçons de morale» d'Olivier Faure à propos des déboires de Benjamin Griveaux, le ministre de l'Intérieur ajoutant qu'il «connaissait bien» le patron du PS pour l'avoir «accompagné dans ses divorces et ses séparations».
Face au tollé, Christophe Castaner avait affirmé à l'AFP en début de soirée : «Si mes propos l'ont blessé, je les regrette. Il n'y avait aucune menace». «Ce n'est pas une affaire personnelle, c'est une affaire de principe : moi je ne suis pas blessé, comme il a cherché à l'évoquer, ce n'est pas la question», a tonné Olivier Faure jeudi matin.
«La question, ce n'est pas nous présenter des excuses à moi. Si vous présentez des excuses à quelqu'un, il y a un certain nombre de victimes auxquelles il peut le faire, des gens qui ont perdu un oeil, des gens qui ont perdu une main depuis un an», a-t-il ajouté, en référence aux blessés lors des manifestations des «gilets jaunes». Le patron du PS a toutefois indiqué qu'il n'entendait pas déposer plainte, ni qu'il réclamait la démission du patron de la place Beauvau. Il a encore indiqué que M. Castaner ne l'avait pas appelé.
Mercredi 19 février
07h36
Le bâtonnier de Paris a demandé à Juan Branco de renoncer à défendre Piotr Pavlenski dans l'affaire Griveaux, en raison notamment de «l'absence de distance» entre l'avocat et les actions de son client, a annoncé mercredi le barreau dans un communiqué. Me Branco avait dénoncé ce week-end une atteinte aux droits de la défense, expliquant que le parquet s'opposait à sa désignation comme avocat de l'artiste russe, mis en examen mardi pour la diffusion de vidéos à caractère sexuel de l'ex-candidat LREM à la mairie de Paris, tout comme sa compagne Alexandra de Taddeo.
L'avocat et essayiste avait dit avoir «conseillé» M. Pavlenski sur les vidéos à l'origine du retrait de M. Griveaux avant leur diffusion.
Procéduralement, le parquet ne peut pas s'opposer seul au choix d'un avocat mais il peut, lorsqu'il redoute un conflit d'intérêts, saisir le bâtonnier pour qu'il tranche la question.
Au cours de l'enquête déontologique annoncée lundi par le bâtonnier de Paris, Me Olivier Cousi, «il n'a pas été relevé de conflit d'intérêts avéré (...) pouvant être opposé à M. Juan Branco», indique le communiqué.
«Toutefois, l'absence de distance manifestée par M. Juan Branco entre sa mission d'avocat et l'action reprochée à son client, ainsi que son absence de prudence lors de déclarations dans les médias l'exposaient à un risque de manquement aux principes essentiels, notamment d'indépendance et de prudence», ajoute-t-il. «Dans ces conditions, le bâtonnier a demandé à M. Juan Branco de renoncer à la défense de M. Pavlenski», conclut-il. C'est finalement Me Yassine Bouzrou qui a été désigné mardi pour assurer la défense de l'artiste russe de 35 ans.
Mardi 18 février
19h39
Piotr Pavlenski a également été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé son avocat.
L'artiste russe, également mis en cause dans un autre dossier portant sur des violences avec arme commises le 31 décembre, n'a pas été mis en examen dans cette enquête et sera remis en liberté dans la soirée, a précisé Me Yassine Bouzrou. Dans cette seconde procédure, le parquet de Paris avait requis le placement en détention provisoire du Russe.
16h27
Alexandra de Taddeo a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, annonce son avocate Noémie Saidi-Cottier.
Destinataire des images à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, elle a été mise en examen dans l'information judiciaire ouverte le jour-même pour «atteinte à l'intimité de la vie privée» et «diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement ou par elle-même», a précisé l'avocate.
Son contrôle judiciaire l'empêche d'entrer en contact avec Piotr Pavlenski.
10h05
Le parquet de Paris a ouvert mardi deux informations judiciaires contre l'artiste russe Piotr Pavlenski, la première pour des violences commises avec arme le 31 décembre et la seconde - qui vise aussi sa compagne Alexandra de Taddeo - pour la diffusion de vidéos intimes de Benjamin Griveaux.
Le placement en détention provisoire de M. Pavlenski a été requis par le parquet pour les violences commises le soir du réveillon, a annoncé ce dernier. Pour l'affaire de la diffusion des vidéos qui a poussé Benjamin Griveaux à renoncer à la mairie de Paris, il a demandé le placement sous contrôle judiciaire du Russe et de sa compagne.
Lundi 17 février
17h52
Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo vont être présentés à la justice, indique le parquet de Paris ce lundi.
L'artiste russe et sa compagne sont susceptibles d'être mis en examen par ce magistrat, dans le cadre d'une information judiciaire qui sera ouverte mardi matin.
17h40
#AffaireGriveaux Piotr Pavlenski peut-il perdre son statut de réfugié politique et être renvoyé en Russie ? https://t.co/WTv8lR06CZ
— CNEWS (@CNEWS) February 17, 2020
10h29
Piotr Pavlenski, qui a revendiqué la mise en ligne de vidéos intimes qui ont poussé Benjamin Griveaux à renoncer à briguer la mairie de Paris, «a sans doute été aidé», a estimé lundi la porte-parole du gouvernement.
Interrogée pour savoir si cette affaire relevait d'une manipulation politique plus importante, Sibeth Ndiaye a répondu que «c'est un peu tôt pour le dire parce que l'enquête ne fait que démarrer» et qu'«il faut laisser du temps à l'enquête pour se dérouler».
16 février
16h00
«J'y vais, j'en ai envie»: Agnès Buzyn (LREM) a annoncé dimanche à l'AFP sa candidature à la mairie de Paris, pour remplacer Benjamin Griveaux qui a renoncé vendredi matin après le scandale d'une vidéo sexuelle.
«J'y vais pour gagner», a ajouté la nouvelle candidate, qui a été sollicitée pendant plusieurs jours par nombre de Marcheurs et partenaires de La République en Marche (LREM) dans la bataille de Paris. «Mme Buzyn quitte le gouvernement», et doit être remplacée dans les prochaines heures au ministère de la Santé, ont précisé des sources au sein du parti présidentiel.
15h59
L'avocat Juan Branco, qui défendait jusque-là Piotr Pavlenski, a été dessaisi de la défense de son client sur décision du parquet de Paris.
12h56
Selon le parquet de Paris, Piotr Pavlenski a été placé en garde à vue pour atteinte à l'intimité de la vie privée et diffusion sans l'accord de la personne d'immages à caractère sexuel. Ce placement en garde à vue a été effectué dans le cadre de la plainte déposée par Benjamin Griveaux samedi.
Il fait suite à une première garde à vue pour des violences datant de la Saint-Sylvestre qui a été suspendue.
10h15
Alors que l’activiste russe Piotr Pavlenski a été arrêté samedi soir, sa compagne a elle aussi été interpellée par la police et placée en garde à vue. Elle serait la destinataire des vidéos sexuelles de Benjamin Griveaux.
15 Février
20h00
Ce samedi, l'ex-candidat à la mairie de Paris a porté plainte pour la diffusion de vidéos à caractères sexuel diffusées contre sa volonté.
Cette plainte a été déposée dans les locaux de la direction régionale de la police judiciaire et les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), a précisé cette source.
18h23
A l'origine de la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, l'artiste russe Piotr Pavlenski a été interpellé dans un hôtel parisien, ce samedi après-midi. Il était recherché depuis janvier pour des faits de violences volontaires avec arme et dégradation en bande organisé.
Ce réfugié politique en France était visé depuis plusieurs semaines par cette enquête, ouverte pour «violences volontaires avec arme» : il a été arrêté et placé en garde à vue dans le cadre de cette procédure, a ajouté le parquet, confirmant une information de BFMTV.
Cette enquête est sans lien avec la vidéo au coeur du scandale ayant provoqué le retrait, vendredi, de M. Griveaux de la course à la mairie de Paris, après la diffusion de vidéos et messages à caractère sexuel.
Piotr Pavlenski est mis en cause pour avoir participé à une rixe dans la soirée du 31 décembre dans un appartement du 6e arrondissement. Selon le récit d'un participant à l'AFP, une dispute aurait éclaté entre plusieurs personnes et l'artiste russe controversé, qui se serait saisi d'un couteau dans la cuisine.
Deux des invités ont été blessés avec ce couteau, a rapporté Médiapart, qui avait révélé l'existence de cette enquête.
«Une bouteille a été cassée sur le crâne» de M. Pavlenski lors ce cette rixe et il était dans un «sale état», a rapporté une autre source contactée par l'AFP.
L'avocat et essayiste Juan Branco, qui dit avoir «conseillé» M. Pavlenski sur les vidéos à l'origine du retrait de M. Griveaux, était également présent à cette soirée de réveillon.
16h56
Dans un message publié sur son compte Facebook, ce samedi, l'artiste russe Piotr Pavlenski a annoncé l'arrêt de son site, à l'origine de la diffusion des messages et des vidéos intimes de Benjamin Griveaux et s'en «excuse auprès de tous les spectateurs et lecteurs de pornopolitique».
«La ressource porno a duré moins de trois jours et a été bloquée par les autorités françaises», explique-t-il, tout en ajoutant que «les Français avaient vraiment besoin de ce nouveau média».
A ce court texte, il a également ajouté une vidéo où il filme son site avant sa fermeture, avec notamment le compteur de vues de l'article sur Benjamin Griveaux. A la fin de son message, il promet à ses lecteurs que le site «sera restauré»
11h00
Au lendemain de l'annonce choc de Benjamin Griveaux, plusieurs réunions sont organisées ce samedi 15 février au siège de LREM pour lui trouver un successeur.
«Il faut réfléchir collectivement et rapidement», a souligné le chef du parti Stanislas Guérini.
Vendredi 14 février
21h15
Dans un communiqué, LREM indique ce soir que des réunions se sont tenues de 12h30 à 20h30 au siège du mouvement pour décider de la suite de la campagne. «Le processus se poursuivra ce samedi» et le nom du candidat ou de la candidate qui prendra le relais sera «connu au plus tard en début de semaine prochaine».
19h02
L'artiste russe Piotr Pavlenski, qui revendique être à l'origine de la diffusion de vidéos intimes de Benjamin Griveaux, est visé par une enquête pour des «violences avec arme» commises le 31 décembre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Piotr Pavlenski est mis en cause pour des faits qui se seraient produits dans la nuit du Réveillon dans un appartement du 6e arrondissement de Paris, a déclaré cette source, confirmant une information de Mediapart.
Selon un participant à la soirée contacté par l'AFP, une rixe a opposé plusieurs personnes à M. Pavlenski qui se serait saisi d'un couteau dans la cuisine.
«Il dit qu'il l'a pris parce qu'il avait dix personnes autour de lui puis l'a relâché. Eux, ils disent qu'ils ont été attaqués au couteau», a ajouté ce convive.
Selon Mediapart, deux invités ont été blessés avec ce couteau.
«Une bouteille a été cassée sur le crâne» de M. Pavlenski et il était dans un «sale état», a rapporté une autre source contactée par l'AFP.
L'avocat et essayiste Juan Branco, qui dit avoir «conseillé» M. Pavlenski sur la vidéo à l'origine du retrait de M. Griveaux, était également présent à cette soirée de réveillon.
Contactée par l'AFP, l'avocate de M. Pavlenski dans ce dossier Marie-Alix Canu-Bernard n'avait «pas de commentaires» à faire.
17h50
Le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi s'est dit «disponible» pour remplacer Benjamin Griveaux, qui s'est retiré vendredi de la campagne des municipales parisiennes, tout en jugeant "très important de prendre le temps» de la réflexion avant d'arrêter le choix.
Mounir Mahjoubi, député LREM de Paris, concernant le choix du remplaçant de Benjamin Griveaux aux élections municipales : «si on pense collectivement que ce sera moi, alors on ira» pic.twitter.com/iwQIti1GrG
— CNEWS (@CNEWS) February 14, 2020
«J'ai toujours dit (...) que j'étais disponible», a déclaré M. Mahjoubi vendredi après-midi à l'issue d'une réunion de crise au quartier général de La République en marche à Paris.
«Beaucoup de 'marcheurs' me demandent d'être ce candidat. Mais le candidat ne sera pas que celui d'En marche, il sera aussi celui du rassemblement», a estimé l'ancien secrétaire d'Etat au Numérique.
«Si on pense collectivement que ce sera moi, alors on y va, on avance et on va gagner», a encore lancé celui qui fut candidat à l'investiture du parti présidentiel pour les élections à Paris, avant de se rallier à M. Griveaux.
Alors que les conciliabules se succèdent après le renoncement vendredi matin de M. Griveaux, M. Mahjoubi a estimé qu'il était «très important de prendre le temps» pour trouver un successeur à l'ancien porte-parole du gouvernement, qui a jeté l'éponge après la diffusion d'une vidéo intime.
16h24
Marine Le Pen a estimé vendredi que Benjamin Griveaux s'était «incontestablement comporté de manière irresponsable» dans l'affaire des vidéos intimes qui a provoqué sa chute, mais s'est aussi interrogée sur un possible «coup monté».
«Monsieur Griveaux incontestablement s'est comporté de manière irresponsable», a affirmé à la presse la présidente du RN à Nîmes, quelques heures après le retrait du candidat LREM à la mairie de Paris.
«Ces histoires de révélations sexuelles ont toujours existé» et «quand on est un responsable politique, on le sait et en règle générale on adapte son comportement à ce type de danger», a-t-elle ajouté.
Mais «il faut peut-être voir si monsieur Griveaux n'a pas été en réalité victime aussi d'un coup monté», a poursuivi Mme Le Pen, avec «quelque chose qui a été construit et qui pourrait d'ailleurs demain être utilisé contre d'autres responsables politiques pour pouvoir déstabiliser le processus démocratique dans une élection».
La dirigeante du parti d'extrême droite a souhaité que la justice oeuvre «pour déterminer qui sont les coupables de ces agissements».
«Le profil de celui qui s'est rendu coupable de cette publication mérite qu'on aille un peu plus loin, qu'on gratte un peu», a ajouté Mme Le Pen, en évoquant «ce Russe anti-Poutine, qui a obtenu l'asile politique en France (en 2017, NDLR) et qui se permet ce type d'agissements».
15h46
Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a salué le «courage» dont a fait preuve Benjamin Griveaux selon elle. «On franchit toutes les lignes rouges dans la vie politique», a-t-elle aussi déploré.
15h43
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer a réagi. «On vit dans un mode qui est parfois très brutal et très dur notamment dans la vie publique mais aussi dans la vie de tous», a-t-il estimé avant d'affirmer avoir une «pensée» pour Benjamin Griveaux.
15h00
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a souligné que la diffusion de telles vidéos intimes doit «évidemment être poursuivie» devant les tribunaux. «Ces faits-là, le fait de diffuser certaines vidéos sans le consentement de leur auteur, sont des faits qui font l'objet de sanctions pénales dans notre pays», a-t-il déclaré devant la presse, précisant qu'ils étaient sanctionnés par «une peine d'amende importante» et jusqu'à «deux ans d'emprisonnement».
Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, à propos de la diffusion des vidéos à caractère sexuel à l'origine du retrait de Benjamin Griveaux : «ces faits-là doivent être poursuivis» pic.twitter.com/nAnM6PBzCz
— CNEWS (@CNEWS) February 14, 2020
13h10
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye salue «une décision courageuse», quelques heures après le retrait de Benjamin #Griveaux de la campagne des municipales à Paris pic.twitter.com/fekRaFzduz
— CNEWS (@CNEWS) February 14, 2020
12h36
«Je pense à Benjamin Griveaux qui a pris une décision en conscience. Une décision difficile. À présent il est urgent de laisser l'homme et sa famille en paix.», a écrit Edouard Philippe sur son compte Twitter.
Je pense à Benjamin Griveaux qui a pris une décision en conscience. Une décision difficile. À présent il est urgent de laisser l'homme et sa famille en paix.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) February 14, 2020
12h00
«Les Parisiens méritent une campagne apaisée et digne, à la hauteur des enjeux majeurs pour l'avenir de Paris», a estimé la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati. «Je prends acte de la décision de Benjamin Griveaux», a-t-elle ajouté dans un bref communiqué, en assurant : «Nous continuons à porter notre projet pour Paris et les Parisiens avec ambition et détermination».
11h45
Edouard Philippe «respecte» la décision de Benjamin Griveaux de se retirer de la campagne municipale de Paris et a exprimé sa «sympathie» et son «soutien» à l'ancien porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse au Havre.
«La décision prise par Benjamin Griveaux, je la respecte, et j'aurai l'occasion de lui exprimer directement ma sympathie et mon soutien», a déclaré le Premier ministre en marge de la présentation de la liste qu'il mène aux élections municipales dans la cité normande.
11h43
Ma réaction suite à la décision de retrait de Benjamin Griveaux à l'élection municipale parisienne. pic.twitter.com/FbpuoLSIUU
— David Belliard (@David_Belliard) February 14, 2020
11h08
Insoumis, ne participez d'aucune façon au règlement de compte dont Benjamin #Griveaux fait l'objet. La publication d'images intimes pour détruire un adversaire est odieuse. Refusons le naufrage voyeuriste de la vie publique du pays. Non, tous les coups ne sont pas permis.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 14, 2020
10h26
Pour le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, Benjamin #Griveaux «a placé le collectif avant sa personne» pic.twitter.com/Z3X50VvexN
— CNEWS (@CNEWS) February 14, 2020
10h14
La députée Olivia Grégoire, l'une des porte-parole du candidat démissionnaire Benjamin Griveaux, a indiqué qu'il y aura «quoi qu'il arrive» une liste LREM aux élections municipales à Paris.
Elle a précisé que l'ancien porte-parole du gouvernement avait pris seul la décision de retirer sa candidature des municipales à Paris après la diffusion d'une vidéo intime. «Personne ne l'a forcé», a-t-elle assuré.
10h04
La maire PS de Paris Anne Hidalgo, candidate à sa succession, a appelé «au respect de la vie privée et des personnes». «Je prends acte» du retrait de Benjamin Griveaux, écrit la candidate, estimant que «les Parisiennes et les Parisiens méritent un débat digne».
09h57
Cédric Villani, candidat à la mairie de Paris et désormais ex-adversaire de Benjamin Griveaux, lui fait part de son «soutien plein et entier dans cette épreuve». Il dénonce également une «attaque indigne» et une «menace grave pour notre démocratie».
J’adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu’à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve. Je prends acte de sa décision difficile. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie.
— Cédric Villani (@VillaniCedric) February 14, 2020
09h36
Les premières réactions de la classe politique tombent sur les réseaux sociaux, principalement des messages de soutien.
Peu importe ce qu’on pense de Benjamin Griveaux aujourd’hui, cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite. La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange.
— Raphael Glucksmann (@rglucks1) February 14, 2020
Ignoble. C’est le seul mot qui vienne à l’esprit face à ce qui s’est passé contre @BGriveaux
Jusqu’où ira-t-on dans la honte et l’abomination ? Ce n’est plus aux chiens qu’on livre les hommes désormais, mais aux rats planqués au fond des pires égouts.— Aurélie Filippetti (@aurelifil) February 14, 2020
Absolument personne de devrait se réjouir de ce climat. Les digues, déjà ouvertes, s’effondrent.
Personne n’a rien à y gagner. #Griveaux— Guillaume DIDIER (@GuillaumeDIDIER) February 14, 2020
09h30
En marge de l'enregistrement de sa déclaration, Benjamin Griveaux a indiqué s'être entretenu tard jeudi soir avec avec le président Emmanuel Macron, qui l'a selon lui assuré de son soutien «quelle que soit sa décision», en l'invitant à protéger les siens.
09h05
«Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir une telle violence», souligne-t-il.
Et de poursuivre : «Depuis plus d'un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort». «Ce torrent de boue m'a affecté et surtout a fait mal à ceux que j'aime. Comme si cela n'était pas suffisant, hier, un nouveau stade a été franchi. [...] En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin».
09h00
Benjamin Griveaux annonce, dans une vidéo enregistrée, le retrait de sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel.