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Un pilote jugé à Paris après avoir demandé à une femme d'agresser sexuellement des mineures

Il comparaît le 13 janvier pour «complicité d’agressions sexuelles sur un mineur» âgé de moins de 15 ans notamment. [LOIC VENANCE / AFP]

Un pilote de ligne français va être jugé ce lundi à Paris après avoir demandé à une femme de commettre des agressions sexuelles sur des petites filles âgées de moins de 10 ans et de se filmer.

L'accusé en liberté sous contrôle judicaire - après un séjour de vingt-huit mois en détention provisoire - comparaîtra le 13 janvier pour «complicité d’agressions sexuelles sur un mineur» âgé de moins de 15 ans et «détention, importation et diffusion d’images pédopornographiques», rapporte La Voix du Nord

Le pilote qui vivait à Singapour avait été interpellé en 2014 lors d'un passage à Paris après qu'une enquête avait été ouverte par le FBI deux ans plus tôt dont les informations avaient été transmises aux services de police français via Europol. Sur son ordinateur, les autorités avaient retrouvé près de 15.000 photos et 467 vidéos à caractère pédopornographique. 

Des virements bancaires vers les Philippines

L'enquête qui s'est poursuivie dans l'hexagone a démontré que plusieurs dizaines de virements bancaires avaient été effectués vers les Philippines. Ces transactions pourraient avoir permis d'acheter des shows à la webcam réalisés par des enfants avec la complicité de personnes majeures. Ce que l'accusé avait nié admettant avoir payé pour ce genre de sessions de streaming mais seulement mettant en scène des adultes. 

Des conversations archivées sur Skype

D'après l'accusation, des messages écrits échangés sur le service de messagerie et d'appels vidéo Skype confondent le pédophile. Ces archives «ont «démontré» qu’il donnait des «instructions» à une adulte, qui imposait des agressions sexuelles à des fillettes de moins de 10 ans, le rendant «complice par instigation»», peut-on lire sur le site de La Voix du Nord. 

S'il a fait l'objet d'une mise en examen pour «complicité de viols» sur mineur, ce chef d'accusation n'a pas été retenu par la justice. Il avait déjà été condamné en 2003 pour détention d'images pédopornographiques. 

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