Près de deux mois après le décès mystérieux d’Elisa Pilarski, jeune femme enceinte mordue par des chiens et tuée lors d’une promenade en forêt dans l’Aisne, son compagnon a indiqué vouloir s’attacher les services d’un avocat pour défendre les droits de l’American staffordshire du couple, placé en fourrière.
L’animal, nommé Curtis, avait été retrouvé près du corps de la victime, le 16 novembre dernier. Il était blessé. Son ADN avait été prélevé, comme celui de 67 autres chiens, dont de nombreux qui participaient à une battue à proximité des lieux du drame. Or, les résultats de ces analyses, qui doivent indiquer si l’une des bêtes a mordu la jeune femme de 29 ans, ne seront pas connus avant le mois de février.
En attendant, l’American staffordshire du couple a été placé sous réquisition judiciaire dans une fourrière de Beauvais (Oise). Il ne peut donc pas en sortir et son maître ne peut pas le voir. Si son évaluation comportementale n’était pas satisfaisante, il pourrait même être euthanasié, raconte Midi Libre.
Pour protéger son chien et faire reconnaître ses droits, son propriétaire (et compagnon de la victime) a décidé de «les faire entendre avec l’aide d’un avocat engagé dans la cause animale». Il s’est expliqué sur Facebook, se disant inquiet de l’état psychologique de l’animal et souhaitant le faire transférer dans une «structure spécialisée dans la réadaptation de chiens traumatisés». Une cagnotte a été lancée sur Internet pour les frais d’avocat et de transfert.