L'homme fiché S pour radicalisation, blessé par la police dimanche à Metz, a été mis en examen et placé en détention provisoire mardi, a indiqué le parquet de Metz, qui reste chargé de l'affaire après la décision du parquet antiterroriste de ne pas s'en saisir.
«L'ateur de l'attaque des policiers a été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité pubique et placé en détention provisoire» à l'issue de sa garde à vue. Une deuxième personne avait été interpellée dimanche «vers 17h» et placée en garde à vue avait indiqué à l'AFP le procureur de la République de Metz Christian Mercuri, sans donner plus de détails.
Des perquisitions ont également été «effectuées dimanche en fin de soirée», avait-t-il ajouté.
Dimanche à la mi-journée, un homme né en 1989 fiché S pour radicalisation et connu pour des troubles psychologiques a été blessé dans le quartier populaire de Borny à Metz par des policiers qui lui ont tiré dessus alors qu'il les menaçait d'un couteau en criant «Allah Akbar».
Touché à une cuisse, il a été hospitalisé, sans que son pronostic vital ne soit engagé, et placé en garde à vue.
Le parquet national antiterroriste à Paris était encore en train d'évaluer l'affaire lundi matin avant de décider d'une éventuelle saisine, a indiqué Christian Mercuri.
Cet incident, qui n'a pas fait de blessé en dehors de l'homme ciblé par les policiers, est intervenu deux jours après l'attaque meurtrière de Villejuif (Val-de-Marne), au cours de laquelle un homme de 22 ans converti à l'islam et atteint, lui aussi, de troubles psychiatriques a tué un homme à l'arme blanche et blessé deux femmes.