Omettre de déclarer un sinistre, faire jouer l’assurance d’un proche…Plus d’un Français sur dix admet avoir déjà fraudé son assurance selon le baromètre du comparateur en ligne LeLynx.fr.
Un tiers des Français ont même déclaré qu’ils pourraient frauder à l’avenir s’ils en avaient l’occasion, quand un quart a déjà hésité à passer à l’acte lors de précédents sinistres, révèle le sondage. Pourtant, cet acte est illégal et de lourdes sanctions sont encourues.
D’après l’article L113-2 du Code des assurances «L’assuré est obligé de donner avis à l’assureur […] de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l’assureur». En France, l’escroquerie à l’assurance peut se solder par une peine pouvait aller jusqu’à cinq ans de prison et 375.000 euros d'amende.
Quelles sont les fraudes les plus courantes ?
L'absence de déclaration de sinistre et le fait de profiter d’un sinistre pour déclarer d’autres sinistres plus importants qui n’ont pas eu lieu sont les deux fraudes les plus souvent avouées par les sondés qui ont déjà fraudé ou hésité à le faire.
Autres techniques majoritairement utilisées : faire jouer l’assurance d’un proche et faire porter la responsabilité d’un sinistre à un tiers. A noter que l'assurance auto-moto et celle de l'habitation arrivent tête des assurances pour lesquelles les Français seraient les plus enclins à frauder.
Quelles sont les raisons ?
La première raison qui pousse les Français à frauder est d’éviter d’avoir un malus (1 répondant sur 2), un facteur qui fait augmenter la prime d’assurance. Autre raison de tricher : le fait d’être mieux indemnisé (pour 46% des sondés) ou encore éviter de payer une franchise (39%). Un montant qui est aujourd’hui perçu comme trop cher pour près d’1 Français sur 3 quand les montants des indemnisations sont jugés trop faibles pour 1 Français sur 5.
Quels sont les profils ?
Parmi les principaux profils enclins à frauder, les jeunes sont les moins bons élèves. En effet, parmi les 11% des Français qui ont admis avoir déjà fraudé, 25% ont entre 18-34 ans, 14% entre 35 et 49 ans, et enfin, 8% entre 50 et 64 ans.