L'Agence parisienne pour le climat a dressé un premier bilan météorologique de l'été à Paris, ce mercredi 16 octobre, et a présenté des projets visant à contenir la chaleur en ville dans le futur.
L'été 2019 a été le troisième plus chaud à Paris, se classant juste derrière 2003 et 2018, avec une température moyenne de 21,7 °C, supérieure de 2 °C par rapport aux normales saisonnières, a souligné l'Agence parisienne pour la climat (APC).
Avec seulement 17 jours de pluie selon Météo France, l'été 2019 a en effet été particulièrement chaud, sec et marqué par deux vagues de chaleur fin juin et fin juillet, où des pics de chaleur ont été atteints. Le 25 juillet notamment, le record absolu de température a été battu au parc Montsouris avec 42,6 °C.
L'activité humaine «responsable» des canicules
Des canicules «directement liées à l'activité humaine», selon l'Agence parisienne pour le climat, qui assure que la fréquence et l'intensité des vagues de chaleur sont «5 à 10 fois plus importantes aujourd'hui qu'il y a un siècle».
Un constat alarmant contre lequel l'institution souhaite lutter en présentant des «solutions» à mettre en oeuvre sur le territoire parisien, avec notamment des «dispositifs d'information et de sensibilisation, d'aménagement de l'espace public ou encore d'adaptation des bâtiments».
Parmi elles, l'APC revient sur ce qui a déjà été mis en place ces dernières années, à l'instar des ilots de fraîcheur, de l'ouverture des parcs et jardins la nuit, de l'installation de fontaines d'eau ou encore des baignades urbaines dans le bassin de la Villette notamment.
Mais certaines pistes devraient être encore approfondies pour avoir davantage d'effet. Les ilots de fraîcheur, le développement des ressources en ombre et surtout la rénovation des édifices sont à renforcer.
Pour l'Agence, il faudrait en effet «agir sur l'ensemble du bâtiment», «éviter le rayonnement solaire direct», «végétaliser les toitures», «débitumer les cours d'immeubles» mais aussi, à l'échelle de chacun, «adopter les éco-gestes du quotidien».