Le tout premier appareil de mesure permanente des particules utlrafines a été officiellement présenté ce mardi 17 septembre, dans les locaux d'Airparif, l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, en présence de la présidente de la région, Valérie Pécresse.
«La région Ile-de-France a décidé d’installer enfin une station de mesure Airparif pour les particules ultrafines (PM0,1)», avait annoncé Valérie Pécresse, la cheffe de la région, insistant sur le fait que celles-ci étaient particulièrement «nocives» car capables de traverser la barrière pulmonaire.
Actuellement en phase de calibrage dans les ateliers parisiens d'Airparif, cette station de mesure dite «globale», capable de déceler tout type de particules, sera installé sur un site «référence» à l'automne, a ainsi fait savoir Charlotte Songeur, ingénieure Airparif.
Et si des expérimentations, réalisées dans le cadre de recherches scientifiques, avaient déjà été menées sur le terrain pour mesurer les particules ultrafine, cette nouvelle installation sera la première «mise en opération en continu sur le réseau de surveillance d'Airparif», a assuré Charlotte Songeur.
Jusqu'à présent, seules les particules fines issues du trafic routier, également appelées PM10 et PM2,5, étaient prises en compte par les capteurs. Ce sont désormais des particules encore plus fines, particulièrement nocives pour la santé, qui seront relevées.
L'occasion au besoin, selon la présidente de région, d'adapter les politiques publiques en matière de lutte contre la pollution, et ce, alors que jusqu'à maintenant, les instruments de mesure n'étaient pas les bons.
Urgence Pollution: loi règlemente les particules fines (PM10 & PM2,5). Les particules ultrafines (PM0,1) sont pourtant + nocives car elles traversent la barrière pulmonaire. La région IDF a décidé d’installer enfin 1 station de mesure @Airparif pour elles @respireasso @FNEasso https://t.co/WymBOzRhvY
— Valérie Pécresse (@vpecresse) September 5, 2019