Trois des cinq écoles privées parisiennes restées fermées le jour de la rentrée des classes le 2 septembre dernier à cause de la pollution au plomb, ont été autorisées à ouvrir leurs portes aux enfants ce jeudi 5 septembre. Les deux autres restent encore fermées.
Les cinq écoles concernées – Sainte-Catherine et Saint-Victor dans le 5e arrondissement, Saint-Jean-Gabriel dasn le 4e et Sainte-Clotilde et Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7e, ont donc acueilli leurs premiers élèves ce jeudi 5 septembre, avec trois jours de retard sur la rentrée officielle.
Pour rappel, sur les recommandations de l'Agence régionale de santé (ARS), ces cinq établissements étaient restés portes closes le jour de la rentrée après que les premiers prélèvements se sont avérés positifs à la présence de plomb ou que d'autres se sont avérés insuffisants «pour apprécier la présence [ou non] de poussières de plomb».
Un nettoyage en profondeur et de nouveaux prélèvements – qui sont révélés négatifs pour trois écoles – ont ainsi dû être réalisés pour que ces écoles puissent rouvrir. A savoir que seules les écoles Sainte-Catherine (5e), Saint-Thomas-dAquin et Sainte-Clotilde (7e) se trouvent dans le périmètre de surveillance établi autour de Notre-Dame de Paris et avaient déjà subi cet été des travaux en ce sens.
De son côté, le diocèse – par la voix de la Direction diocésaine de l'enseignement catholique de Paris – a assuré avoir pleinement pris en main le dossier et avoir mis en oeuvre tous les nettoyages nécessaires à l'ouverture en toute sécurité de ces écoles. «Comme le confirme la campagne de tests réalisés par le laboratoire central de la préfecture de police de Paris, le nettoyage des écoles a permis d'écarter les risques» a-t-il communiqué.
«Même si les seuils sont respectés, l'expérience a montré la nécessité de poursuivre un nettoyage soigné des locaux, en particulier en rez-de-chaussée, dans les zones en contact direct avec l'extérieur et dans les classes des plus jeunes», a également fait savoir le diocèse de Paris, qui a souhaité être dans une démarche parfaitement transparente.
Si la municipalité parisienne a quant à elle procédé à plusieurs chantiers de dépollution dans les écoles publiques de la ville, touchées par les particules de plomb – à l'instar de l'école Saint-Benoît (5e) –, elle n'a malheureusement rien pu faire pour les écoles privées de la capitale, qui ne dépendent pas de sa juridiction.