Jean-Michel Blanquer a annoncé, ce lundi 2 septembre, jour de rentrée des classes, qu’un «retrait de salaire» sera appliqué aux enseignants grévistes qui ont refusé de corriger les copies du bac.
«Quand on fait grève, il y a retrait de salaire. Ca concerne environ 2.000 personnes, ça représente environ 1% des 200.000 correcteurs. On applique les règles et ça se répercutera sur les mois de septembre, octobre, novembre», a annoncé le ministre de l'Education sur France Info, au sujet des professeurs qui ont refusé de corriger les copies du bac.
La session 2019 du baccalauréat a en effet été marquée par plusieurs couacs et polémiques. Jugeant n’avoir pas été entendus par le ministre de l’Education nationale, certains professeurs avaient en effet souhaité mettre en place une «grève des notes» au moment des corrections des copies du bac, afin de ne pas rendre les notes dans les délais convenus.