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Les autorités démentent une contamination radioactive de l'eau potable

En réponse à l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro), qui a publié mercredi 17 juillet un communiqué alarmant sur la présence de tritium dans l'eau potable, la préfecture d'Ile-de-France a démenti tout «risque pour la santé publique».

Samedi, le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Aurélien Rousseau, assurait à l'AFP que l'eau «est excellente pour toutes les populations». Les mesures de radioactivité du Service public de l'eau de la région, relèvent en moyenne 9 Becquerels par litre, soit un taux en deçà du seuil réglementaire européen (100Bq/l) mais aussi du seuil de référence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de 10 000 Bq/l.

Interrogé par l'AFP, Jean-Michel Bonnet, directeur de la santé à l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN) affirme que «quelqu'un qui boirait deux litres d'eau par jour à ce taux pendant toute une année» arriverait à une dose «qui serait l'équivalent de ce que l'on peut recevoir par rayonnement cosmique quand on fait un vol Paris-Tokyo.» Soit, «dix fois moins qu'un scanner».

La préfecture d'Ile-de-France ainsi que l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) en ont profité pour démentir l'existence d'un arrêté préfectoral interdisant la consommation d'eau du robinet. La rumeur, relayée vendredi soir sur les réseaux sociaux, était partie du message vocal d'une femme affirmant être infirmière dans un hôpital parisien et évoquant du «titanium» (au lieu de tritium) dans l'eau.

L'Acro insiste néanmoins sur le rôle de «lanceur d'alerte» du tritium. «S'il devait y avoir un dépassement du seuil à 100 Bq/l, il faut vérifier que l'on n'est pas dans une situation accidentelle avec le risque d'avoir d'autres radioéléments rejetés qui ont des effets beaucoup plus délétères sur l'environnement et la santé humaine», enchérit Jean-Michel Bonnet.

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