C’est un peu une tradition. Bien souvent, le premier jour du mois coïncide avec plusieurs changements tant au niveau administratif qu'au niveau budgétaire. Et le 1er mai a beau être férié, il ne déroge pas à la règle. Tour d'horizon des modifications qui interviennent à partir de ce mercredi.
Le prix du gaz en baisse
Après une baisse de 0,73 % en février et de 1,91 % en avril, les tarifs réglementés de gaz d’Engie (ex-GDF-Suez) vont à nouveau chuter en moyenne de 0,60 % dès ce mercredi 1er mai.
Dans le détail, selon les calculs de la Commission de régulation de l’énergie (considérée comme le «gendarme» du secteur), la baisse sera ainsi de -0,2 % pour ceux qui utilisent le gaz pour cuisiner, de -0,4 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de -0,7 % pour les foyers qui se chauffent au gaz.
Comme l’a demandé le gouvernement, les tarifs réglementés du gaz sont assurés de ne connaître aucune augmentation jusqu’à la fin du mois de juin 2019.
La taxe applicable pour les produits pétroliers régionalisée
D’après une circulaire du ministère de l’Action et des Comptes publics, datée du 8 avril dernier, une partie de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, anciennement taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers, ou TIPP, ndlr) sera soumise à la régionalisation dès le 1er mai 2019.
Concrètement, cela signifie que les régions ont le droit de faire évoluer - ou non - la part de cette taxe qui leur revient, dans les limites fixées par la loi. Reste donc désormais à savoir comment cela va se traduire sur les prix des carburants à la pompe.
A ce jour, seule la région Auvergne Rhône-Alpes a décidé de réduire la part de TICPE qui lui revient. Sur un plein de 30 litres de gazole, cette baisse représente environ 10 centimes. Les autres régions, elles, ont jusqu'à présent décidé de ne pas y toucher.
Retraite et baisse de la CSG
Dans le contexte des gilets jaunes, suite aux annonces d'Emmanuel Macron en décembre dernier, la CSG va, au 1er mai, baisser de 8,3 % à 6,6% pour les retraités dont la pension est comprise entre 1.200 et 2.000 euros.
Au total, 3.5 millions de foyers seront concernés. Les retraités concernés par cette baisse de 1,7 point seront en outre remboursés pour l’intégralité des montants versés en première partie d’année.
Des remboursements qui interviendront dans le mois, à différentes dates, en fonction des caisses de retraite : le 2 mai pour la retraite complémentaire des salariés du privé Agirc-Arrco, le 9 mai pour les pensions de base versées par la Cnav et la MSA (agriculteurs), le 28 mai pour la CNRACL (fonctionnaires hospitaliers et territoriaux), le 30 mai pour le service de retraite de l’Etat et au cours du mois de mai pour les autres fonds de la fonction publique.
De nouveaux billets de 100 et 200 euros font leur apparition
Dans la série des changements qui interviendront dans le courant du mois, de nouvelles coupures de 100 et 200 euros, entreront, elles, en circulation, à compter du 28 mai, dans la zone euro.
Ces nouveaux billets, issus de la série Europe, ont des couleurs moins prononcées par rapport à ceux que les Français - et les Européens donc - connaissent déjà.
Outre l'aspect purement esthétique, ils comportent, surtout, de nouveaux signes de sécurité innovants : un hologramme satellite ou encore un «nombre émeraude» (le chiffre / valeur du billet passant du vert émeraude au bleu profond lorsqu'on l'incline, ndlr) plus perfectionné.
À noter cependant que les billets de 100 et 200 euros, mis en circulation en janvier 2002, conserveront leur valeur, même après leur retrait progressif.
Et aussi : des délais à respecter pour les contribuables...
Attention : même avec le prélèvement à la source, la déclaration de revenus reste obligatoire. Une démarche qui permet aux contribuables d'actualiser notamment leur taux de prélèvement à la source.
Et si les revenus d'activités de 2018 ne sont pas soumis à l'impôt en raison de l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, les revenus dits «exceptionnels» (voir définitions ici) sont, eux, imposables.
La campagne de déclaration de l’impôt sur le revenu au titre de l’année 2018 a ainsi débuté le 10 avril dernier, et doit se faire en ligne sur le site impots.gouv.fr.
Sur Internet, les contribuables domiciliés dans les départements 1 à 19 ont jusqu’au 21 mai pour faire leur déclaration, ceux habitant dans les départements 20 à 49 ont jusqu'au 28 mai. Enfin, les contribuables domiciliés dans les départements 50 à 95 (et ceux d’Outre-mer) ont jusqu’au 4 juin.
Par ailleurs, pour ceux encore autorisés à faire leur déclaration sur format papier, la date limite est fixée au 16 mai 2019.
...Et des délais à respecter pour les étudiants
Les étudiants ont jusqu’au 15 mai 2019, pour demander une bourse d’étude et/ou un logement social étudiant pour la rentrée 2019/2020 auprès de leur académie actuelle, ainsi que des aides auprès du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous).
Il est indispensable de remplir la demande de dossier social étudiants (DSE) dans les délais, même si les étudiants concernés n’ont pas tous les éléments d’appréciation de leur situation. Il n’est ainsi, par exemple, pas nécessaire d’attendre les résultats d’examens ou d’admission.
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— Parcoursup (@parcoursup_info) November 23, 2018
A noter également qu'à partir du 15 mai, les candidats qui utilisent Parcoursup vont commencer à prendre connaissance des réponses des formations sur la plate-forme.
En fonction des réponses, les élèves doivent y répondre dans les délais indiqués par la plate-forme. Ces délais varient en général entre trois et cinq jours.