Interpellé et placé en garde à vue mardi soir, Benjamin W., l'homme portant une barbe rousse auteur des injures antisémites à l'égard du philosophe Alain Finkielkraut lors de l'acte 14 des gilets jaunes, serait proche des milieux salafistes et bien connu des services de police.
Le Parisien rapporte que si l'individu n'a jamais été surveillé au titre du «fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste», les services de renseignement l'auraient néanmoins eu dans le viseur en 2014 en raison de son appartenance à la mouvance islamiste radicale. Âgé de 36 ans, ce vendeur de téléphones portables à Mulhouse converti à l'islam, a 5 enfants. Il est surnommé «Souleyman» ou «Slim».
Le philosophe Alain Finkielkraut a été violemment pris à partie par des «gilets jaunes» sur le boulevard Montparnasse, à Paris, cet après-midi https://t.co/fLNRCQeaKK pic.twitter.com/LPqdRyeEwh
— CNEWS (@CNEWS) 16 février 2019
La loi prévoit une peine de prison ferme
L'homme qu'on entend sur plusieurs vidéos proférer «Tu es un haineux et tu vas mourir, tu vas aller en enfer» fait l'objet d'une enquête ouverte par le parquet de Paris pour «injure publique en raison de l'origine, de l'ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image, ou moyen de communication au public par voie électronique».
Les faits qui lui sont reprochés sont passibles d'un an de prison et 45.000 euros d'amende.
Alain Finkielkraut s'exprime à propos des insultes antisémites qu'il a subi samedi, lors de la manifestation des #Giletsjaunes pic.twitter.com/UKoqBWY1Du
— CNEWS (@CNEWS) 17 février 2019