Alors que Médiapart diffusait, le 31 janvier, des extraits d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, un gendarme réserviste, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « atteinte à l'intimité de la vie privée» d'Alexandre Benalla et enregistrements illicites, apprend-on par l'AFP.
Dans l'enregistrement audio daté du 26 juillet 2018, soit quelques jours après la mise en examen des deux hommes pour «violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public», Alexandre Benalla se vantait du soutien d'Emmanuel Macron.
L'ancien conseiller du président de la République faisait alors l'objet d'un contrôle judiciaire.
Une perquisition a été ordonnée dans les locaux de Mediapart le 4 février dans le cadre de l'enquête, mais les dirigeants du site s'y sont formellement opposés.