Les premiers vélos bleus de l’entreprise française Oribiky viennent d’arriver à Paris, déployés dans la nuit de lundi à mardi devant la gare de Lyon.
Ils se distinguent de leurs concurrents Obike, Ofo, ou Mobike sur plusieurs points. D’une part, l’ensemble de la flotte, qui devrait atteindre 400 bicyclettes dans les semaines à venir puis 1.000 vélos «au second trimestre 2019», est à assistance électrique.
Et surtout, ils sont en «semi-floatting», ou stationnement organisé. C’est-à-dire qu’à la fin de chaque trajet, l’utilisateur – via l’appli Oribiky à télécharger sur smartphone – se voit indiquer l’espace autorisé le plus proche où un vélo peut être garé, parmi les 6.000 que compte Paris.
Pas question donc de finir la location au milieu de nulle part et d'abandonner son vélo n'importe où. Une critique d'encombrement de l'espace public régulièrement adressée aux autres opérateurs.
Pour le DG d’Oribiky, Yann Poincloux, l'idée était – avant même le lancement du service – «de s’accorder avec les municipalités sur des zones bien identifiées», afin de ne pas créer la pagaille dans les rues.
Électrique, muni d'un port USB et de 100 km d’autonomie, l’Oribiky peut aller jusqu’à 25 km/h.
Côté prix, il faut compter 10 centimes la minute, et grande nouveauté vis-à-vis des concurrents, cinq minutes de pause seront offertes lors de chaque course. Le tarif de l'abonnement mensuel sera à 19,99 euros pour le lancement, puis à 32,99 euros.