GobeeBike en octobre, oBike ce mois-ci et Ofo d’ici à la fin de l’année... Le développement fulgurant des sociétés de vélos en libre-service est pris très au sérieux par la municipalité parisienne.
A tel point que leurs représentants ont été conviés à participer à une réunion ce jeudi matin à la mairie, en présence de Jean-Louis Missika, l’adjoint chargé de l’urbanisme et du développement économique et de l'attractivité de Paris.
Car en moins de deux mois, Paris compte déjà plus d’un millier de ces deux-roues, qui sont parfois déposés par leurs usagers n’importe où sur l’espace public. Alors que d'autres encore devraient être déployés sous peu.
Un marché qui échappe pour l'instant à tout contrôle administratif et qui évolue «dans un flou juridique», selon les termes de Christophe Najdovski, l'adjoint chargé des transports. Aussi, à terme, la ville envisagerait donc d’instaurer des limites juridiques pour encadrer ce marché, «avec, pourquoi pas, la création d’un système de licence ou de redevance».
Dans tous les cas, ces nouveaux acteurs de la mobilité profitent des problèmes de disponibilité des Vélib’, actuellement en plein renouvellement, à moins de deux mois de l’arrivée des nouveaux modèles.