Alors que ce samedi 8 décembre marque «l'acte 4» de la mobilisation des «gilets jaunes», plusieurs personnalités politiques ont partagé leurs positions sur les réseaux sociaux.
En tête de liste, Jean-Luc Mélenchon a tenu à souligner l'«échec total de la campagne de démotivation et d'intimidation» du gouvernement.
Particulièrement investi en cette journée de mobilisation nationale, le leader de La France insoumise a même donné une conférence de presse diffusée en direct sur sa page Facebook, dans laquelle il souligne le côté «bon enfant, moqueur et blagueur» des manifestations.
Échec total de la campagne de démotivation et d'intimidation. La mobilisation populaire est déjà très forte partout en France.#GiletsJaunes #8décembre #ChampsElysees #MarchePourLeClimat
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 8 décembre 2018
Gazages provocateurs à Paris. La consigne est-elle de créer des violences ?#ChampsÉlysées #Paris #GiletsJaunes #8Decembre
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 8 décembre 2018
Du côté de l'extrême-droite, même son de cloche. En témoigne le tweet de Marine Le Pen, en soutien aux «gilets jaunes».
Malgré une campagne gouvernementale d’intimidation, de diabolisation, les #GiletsJaunes sont bien présents dans tout le pays !
Espérons pour nos forces de l’ordre et pour les manifestants que les casseurs ne parasitent pas des manifestations largement pacifiques. MLP #8Décembre— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 8 décembre 2018
Belles revendications chez les #GiletsJaunes, pacifisme, intelligence, réflexion.
Heureusement que le pouvoir a ses blackblocks pour lui fournir les images tant attendues !...#8decembre— Florian Philippot (@f_philippot) 8 décembre 2018
Parti à la conquête de la mairie de Barcelone, Manuel Valls reste pourtant connecté à l'actualité française. Sur son compte Twitter, l'ancien Premier ministre français s'est dit «pleinement solidaire de l'action du gouvernement et des forces de sécurité».
Ma vie est à désormais à #Barcelone, mais je n’ oublie rien de la France et des responsabilités qui furent les miennes. Je suis pleinement solidaire de l’ action du gouvernement et des forces de sécurité. Au cours de cette journée décisive, l’ ordre républicain doit s’ imposer.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 8 décembre 2018
D'autres personnalités de la sphère politique se sont également exprimés sur les évènements qui secouent la France.
Manifestants nassés, gaz lacrymogènes, interpellations en nombre impressionnant... Il règne sur Paris un parfum de liberté étouffée, de democratie empêchée. Ce climat ne peut qu'accentuer la colėre.
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) 8 décembre 2018
Manifester ce n’est ni casser, ni taper, ni piller! J’appelle à l’arrêt des violences, et j’apporte tout mon soutien aux forces de l’ordre et aux pompiers totalement mobilisés pour faire face, garantir l’ordre Républicain et la protection des Français.
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 8 décembre 2018
À la mi-journée les manifestations des #GiletJaunes se passent sans heurt majeur. Souhaitons que cela dure. Il faut saluer la maturité des manifestants, leur sens des responsabilités et leur volonté de ne pas céder à la stratégie de la tension propagée par le gouvernement.
— Benoît Hamon (@benoithamon) 8 décembre 2018
De l'autre côté de l'Atlantique, Donald Trump a dénoncé l'Accord de Paris sur le climat, à l'origine, selon lui, des mouvements de protestation en France. «Les gens crient 'Nous voulons Trump'. J'adore la France», a déclaré fièrement le président américain.
The Paris Agreement isn’t working out so well for Paris. Protests and riots all over France. People do not want to pay large sums of money, much to third world countries (that are questionably run), in order to maybe protect the environment. Chanting “We Want Trump!” Love France.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 décembre 2018
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui, critiqué, samedi la «violence disproportionnée» selon lui, des autorités françaises face aux manifestations de «gilets jaunes», lors d'un discours à Istanbul. «Le désordre règne dans les rues de nombreux pays européens, à commencer par Paris. Les télévisions, les journaux regorgent d'images de voitures qui brûlent, de commerces pillés, de la riposte des plus violentes de la police contre les manifestants», a-t-il affirmé.
Il a poursuivi en expliquant que La Turquie est «à la fois contre les scènes de chaos provoquées par les manifestants et contre la violence disproportionnée qui est leur est opposée», tout en précisant qu'il suivait la situation «avec préoccupation».