En direct
A suivre

Gilets jaunes : les politiques réagissent aux manifestations du 8 décembre

De nombreuses personnalités de la sphère politique ont commenté les manifestations en cours[THOMAS SAMSON / AFP]

Alors que ce samedi 8 décembre marque «l'acte 4» de la mobilisation des «gilets jaunes», plusieurs personnalités politiques ont partagé leurs positions sur les réseaux sociaux.

En tête de liste, Jean-Luc Mélenchon a tenu à souligner l'«échec total de la campagne de démotivation et d'intimidation» du gouvernement.

Particulièrement investi en cette journée de mobilisation nationale, le leader de La France insoumise a même donné une conférence de presse diffusée en direct sur sa page Facebook, dans laquelle il souligne le côté «bon enfant, moqueur et blagueur» des manifestations. 

Du côté de l'extrême-droite, même son de cloche. En témoigne le tweet de Marine Le Pen, en soutien aux «gilets jaunes». 

Parti à la conquête de la mairie de Barcelone, Manuel Valls reste pourtant connecté à l'actualité française. Sur son compte Twitter, l'ancien Premier ministre français s'est dit «pleinement solidaire de l'action du gouvernement et des forces de sécurité». 

D'autres personnalités de la sphère politique se sont également exprimés sur les évènements qui secouent la France. 

De l'autre côté de l'Atlantique, Donald Trump a dénoncé l'Accord de Paris sur le climat, à l'origine, selon lui, des mouvements de protestation en France. «Les gens crient 'Nous voulons Trump'. J'adore la France», a déclaré fièrement le président américain. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui, critiqué, samedi la «violence disproportionnée» selon lui, des autorités françaises face aux manifestations de «gilets jaunes», lors d'un discours à Istanbul. «Le désordre règne dans les rues de nombreux pays européens, à commencer par Paris. Les télévisions, les journaux regorgent d'images de voitures qui brûlent, de commerces pillés, de la riposte des plus violentes de la police contre les manifestants», a-t-il affirmé. 

Il a poursuivi en expliquant que La Turquie est «à la fois contre les scènes de chaos provoquées par les manifestants et contre la violence disproportionnée qui est leur est opposée», tout en précisant qu'il suivait la situation «avec préoccupation». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités