Près d'un mois après le début des mobilisations, les «gilets jaunes» manifestaient une nouvelle fois, ce samedi 8 décembre. Un rassemblement pacifique émaillé de violences sporadiques.
Très tôt dans la journée, les premiers manifestants se sont rassemblés près de la place de l'Etoile, à Paris.
Si un dispositif de sécurité exceptionnel a été déployé, les revendications se déroulaient ce matin de façon pacifique, certains manifestants offrant même des fleurs aux CRS, en signe d'apaisement.
Bravo aux #GiletsJaunes qui offrent des fleurs à la Police. Soutien aux gilets jaunes pacifiques et soutien à la Police qui sont là pour les protéger.#YellowVestProtests #Paris pic.twitter.com/gCee1dDbPF
— Santiago Corral (@enfermeria) 8 décembre 2018
À Brive, en Corrèze, certains habitants ont même joué la carte de l'humour. Une atmosphère qui tranche avec les violences des trois premières journées de manifestation.
Les #GiletsJaunes de #Brive ont de l'humour. Devant Leclerc ils ont composé un nouveau gouvernement... pic.twitter.com/LnT2WbCyYR
— Stéphanie Para (@StefPara) 8 décembre 2018
Vers 10h30, la tension est pourtant montée d'un cran. Sur l'avenue des Champs-Elysées, les premiers tirs de gaz lacrymogène ont retenti. Présents sur place, des ambulanciers soignaient les manifestants blessés.
Sur le haut des Champs-Elysées, Kévin, originaire de Donnemarie-Dontilly, et ses collegues ambulanciers soignent bénévolement les manifestants #GiletsJaunes @LaRep77 @actufr pic.twitter.com/RSfvOpt08z
— Maxime Berthelot (@mxb91) 8 décembre 2018
L'objectif est clair : différencier les casseurs des manifestants pacifistes, venus faire entendre leur voix sans violence.
GILETS JAUNES : Premiers tirs de gaz lacrymogène rue Arsène Houssaye, aux abords des Champs-Élysées, où les manifestants s'étaient massés. #8Decembre pic.twitter.com/7jH4XghbAK
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) 8 décembre 2018
Dispersion au gaz lacrymogène dans la rue Arsène Houssaye, perpendiculaire aux Champs-Elysees. #giletsjaunes pic.twitter.com/z9Yir5zfIU
— Olivier Berger (@OBergervdn) 8 décembre 2018
Rue Arsène Houssaye. Nouveaux jets de gaz lacrymogènes afin de faire reculer les #giletsjaunes qui oppressent les forces de l’ordre. Pourquoi s’en prennent-ils à la police ? Allez manifester ailleurs sans les encercler ! #8decembre pic.twitter.com/KZXchhn0w5
— Maxime Lherbat (@LherbatMaxime) 8 décembre 2018
#France On signale 354 arrestations dont 127 placés en garde à vue en marge de la manifestation des #GiletsJaunes à #Paris
La police a fait usage de gaz #lacrymogene et demande aux journalistes de ne pas rester parmi les perturbateurs#Acte4 #8Decembre #ChampsElysees pic.twitter.com/RlJX8TGlrI— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) 8 décembre 2018