Une confirmation inquiétante. Une dizaine de scientifiques et de médecins d’institutions renommées, ont participé à un colloque sur la pollution de l’air, ce jeudi matin, à l’hôtel de ville de Paris.
L’objet de cette réunion : témoigner des effets dévastateurs des particules fines ou encore du dioxyde de carbone sur la santé des habitants de la région. Les spécialistes ont ainsi présenté des études aux résultats alarmants. Selon eux, la pollution serait «responsable de la baisse de la fertilité, de l'augmentation de la mortalité infantile et de l’affaiblissement du système immunitaire».
En courant dans les rues de Paris par exemple, on respirerait aussi «sept fois plus de particules fines» qu’ailleurs en France, alors que ces polluants y «sont la cause de 9 % des décès chaque année» (48 000 victimes). Cela correspond à une réduction de l'espérence de vie de deux ans chez les personnes âgées de 30 ans.
A la tribune, Anne Hidalgo a ainsi rappelé l’importance des politiques de lutte contre la pollution «pour les 1,5 million de Franciliens qui y sont exposés tous les jours». L’élue est notamment revenue sur les mesures phares mises en place à Paris : le développement de la piétonnisation et celui des pistes cyclables, la création de zones à «trafic limité» à 30 km/h ou encore la fin programmée du diesel à Paris, d’ici à 2024.
Face à la #pollution, la connaissance nous conforte dans notre détermination à agir pour notre #santé #Stoppollution https://t.co/Sz4BEHaxXt
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 5 avril 2018