Le constructeur automobile Renault a annoncé lundi la signature d'un avenant à un accord social, prévoyant 1.400 recrutements supplémentaires jusqu'en 2019.
Le texte prévoit en effet de porter l'engagement de recrutements du groupe de 3.600 à 5.000 CDI sur la période 2017-2019, selon un communiqué. Il a été signé par tous les syndicats, à l'exception de la CGT.
«Le problème, c'est que les embauches ne sont pas supérieures aux départs que connait Renault depuis plusieurs années, donc qui va faire le travail ? Les 1.400 embauches supplémentaires ne vont pas réduire l'écart», a ainsi justifié Fabien Gâche, délégué central de la CGT.
Des salariés mieux formés ?
L'accord devrait également étendre les aménagements de fin de carrière à toutes les catégories de salariés, toujours sur la base du volontariat. Ces aménagements étaient jusqu'ici réservés essentiellement à des ouvriers en usine ayant travaillé au moins 15 ans en travail posté. Ils seront désormais ouverts à presque tous les salariés ayant au moins cinq ans d'ancienneté dans le groupe.
L'accord prévoit enfin 15 millions d'euros supplémentaires pour la formation des salariés. L'objectif : «renforcer nos compétences pour accompagner les transformations de l'automobile», a expliqué Tristan Lormeau, DRH France de Renault, citant le besoin pour le groupe de se transformer afin de préparer «les véhicules électriques et autonomes» de demain.