Les prototypes autour de la voiture autonome se succèdent et ouvrent de nouvelles perspectives à ses usages. Lors du salon automobile de Genève, qui se tient cette semaine, Renault présente EZ-GO.
Un modèle qui préfigure l’avenir du covoiturage, selon le constructeur français. Outre sa conception tournée vers des trajets urbains et son design tout en transparence, ce véhicule utilise un concept d’ouverture innovant.
Exit les traditionnelles portes, le EZ-GO mise sur un pavillon avant qui s’ouvre en dégageant l’ensemble de son capot avant, ainsi que son toit. Un système qui permet jusqu’à six passagers d’embarquer facilement, même pour une personne à mobilité réduite. Sa vitesse serait d’ailleurs limitée à 50 km/h pour se mouvoir dans les agglomérations, précise Renault. Comme c’est le cas actuellement pour les chauffeurs privés, EZ-GO pourrait être réservé par le biais d’une application mobile dédiée.
Libéré de tout tableau de bord et de conducteur, le véhicule offrirait une vue panoramique à 360°. Parallèlement, Renault poursuit cette année ses essais sur route, et envisagerait l’usage de premiers services commerciaux à l’horizon 2022. Au-delà du défi technologique qu’elles représentent, ces automobiles ouvrent la voie à des services à inventer. «On peut imaginer des robots-véhicules électriques pour emmener des touristes sur des sites, et leur proposer des routes qui correspondent à leurs préférences ou encore effectuer des rotations entre des stations et des gares», envisage Christian Ledoux, responsable mobilité pour l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.